L'éternel célibat, à l'aube de mes vingts ans

sylvie Ponee Par Le 17/07/2012 0

Encore un passage à vide entre nous, un passage d'ou peut etre tu ne reviendras pas. J'avoues que je ne peux pas vivre ce temps qui passe sans une certaine douleur mélée d'espoir. Lorsque je pense à ce grand vide qui apparaît souvent lorsque je pense à toi, il me vient alors comme un vertige, un mal au coeur à chaque fois. Ma tristesse est immense et mon chagrin aussi car celui auquel je pense m'a oublié sans que je ne comprenne pourquoi. Je suis fatiguée, anéantie mais je tiens encore bon rien que pour revoir ton sourire, encore une fois. Le jour n'est pas comme les autres, ses heures qui passent sont d'une lenteur de plomb. J'écris pour me vider la tête et quelque part pour te retrouver aussi. Comment ai-je pu passer à coté de l'essentiel, suis-je à ce point aveuglée par mes préoccupations? Rien n'est simple dans un contexte ou j'ai peur de te perdre et mes espoirs aussi. J'ai l'impression de n'avoir pas vu grand chose, d'avoir des oeillères pour qu'autant de choses me paraissent aussi loingtaines. Comment est-il possible que tu m'es oubliée, nous, nos promesses, celle qui proviennent d'une unique sincérité. Plus touchée encore que je ne l'aurais crû, j'aimerais tant zapper ces heures qui font si mal.

Une heure dans une salle d'attente dans un décors qui me paraissait bien dérisoire tant mes attentes étaient ailleurs en dehors de ses murs qui m'entouraient...

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