Ce matin en ouvrant les yeux, tranquillement après ma grasse matinée, me vient à l'esprit une face du monde dans lequel nous vivons. Heureusement que je ne regarde pas la télévision car il me paraitrait encore plus moche que ce que je ne vois. Sur les réseaux sociaux, c'est la profusion d'actes de cruauté, de bétises, d'ignorance aussi. Merci à mes amis au passage de partager des sujets qui ont du sens et surtout d'aller dans le bon. Je pensais ce matin à tout ce qui à changé, notamment lorsqu'on tente de faire connaissance avec autrui. Autrefois, le langage était spontanné, naturel. A notre époque, il nous abreuve de deux sujets principaux dont on ne sort que difficilement, qui je suis et ce que j'ai. Le "Je" l'emporte pratiquement à tout les coups, comment voulez-vous que ca marche. Rien de précieux, d'humain, de quelque chose qui vous laisserait penser que l'on vous porte un peu d'attention. On dirait presque que quelqu'un vous connait pour étaler ce qu'il à. Bien sur que ce point de vue est caricatural, mais certains ou certaines le reconnaitront. On se suffit à soi-même tout en voulant partager avec les autres, c'est très bien à condition que vous ne pensiez pas qu'à vous et vous seul. Les états d'esprits changent mais les contradictions évoluent. J'ai connu le bon vieux temps ou tous le monde discutait de choses et d'autres quelque soit son profil social. A présent c'est plus, "je suis ouvert à tous" ce qui englobe "selon ma vision des choses". Je suis surement rentrée dans ce phénomène par la force des choses aussi mais le contemple en observatrice. Chacun dans sa bulle, chacun ses oeillères qui ne laisse passer que la lumière de temps en temps. On me trouve peu abordable, pour cause si l'on m'envoies la photo de son salon, j'aurais tendance à envoyer ceux de mes cabinets, ca démontre quoi? Ou est le partage, le bon moment? la générosité en ne sachant que partager ces tous petites parcelles de vie au compte goutte. Ou est le coté humain en soulignant "T'as vu comment je vis", "J'ai ca" oui mais le souci, tous le monde s'en fou moi y compris. C'est pour celà je pense qu'une page se tourne dans ce que j'ai envie d'écrire ou de décrire, cet égoisme là... pointer du doigt est toujours interressant même si l'individualisme isole, et ca j'en sais quelque chose..
