Lettre à ma fille

Le 25/11/2010 0

Dans Petit journal

J'ai souvent essayer de t"écrire mais de la même façon que j'essaies de te parler, je n'y arrives pas. Alors pourquoi ici pourquoi mon site, pourquoi? surement pour me vider la tête et ce que je pense est bien trop dur pour te le confier. J'ai pensé pourtant à plein de manières de le faire mais au bout du compte elle restera lettre anonyme, lettre dans le vide ou une lettre à jeter. Ce n'est pas facile de parler le même langage il faut dire que tant de choses n'ont réussies qu'a nous éloigner un peu plus. J'aurais peut-être du te dire certaines choses mais encore aujourd'hui, je ne le sais pas. Je disais avant les paroles font du mal et les mots font parfois du bien, je ne sais pas si cela peut être vrai aujourd'hui. Je voudrais bien reprendre certaines choses depuis le début pour que tu me comprennes ou au moins qu'on puisse dialoguer.Ce qui me tracasse c'est que je n'arrives pas à comprendre les choix que tu adoptes dans ta vie n'as-tu pas le choix? ne cherche tu pas à savoir ce que sera ton avenir? Je ne sais pas. Je vois ta jeunesse s'écouler en milieu clos sans ambitions sans véritable projet et sans avenir et ca me fais du mal. Nous n'avons ni les mêmes personnalités ni le même caractère d'ou une distance énorme entre nous. Il est peut-être tant même si c'est dur pour une mère de te dire certaines choses. Quand j'avais 15 ans, je vivais comme tu sais surement chez mes parents enfin sous le toit bancale de ce qu'il restait chez eux. Pourtant durant mon enfance, je ne me suis pas rendue compte de ma souffrance. D'avoir été élevée mais pas très haut et parfois même très bas si je puis dire. On peut dire qu'à la maison ca gueulait tout le temps à cause de l'argent, de la politique et tout était passé au crible et critiqué dans le moindre détail. Mais je vivais dans cet équilibre éphémaire des opinions gratuites des contestations à bon marché et d'un couple de référence qui hurlait sans arrèt. Ma soeur était barrée dans sa tête et complètement disjonctée on peut dire surement les frustrations l'ont-elles conduites à tout ce qu'elle m'a fait subir étant petite mais marquée à vie, je ne lui pardonnes pas. Bref, mes parents étaient quand même instruits, il faut bien des qualités même si dans certains cas ca ne sert vraiment à rien. A la maison pas question de l'ouvrir de trop, de s'exprimer ou de se mettre en avant. Il fallait pas chercher à comprendre et marcher droit même si on sait pas ou. J'étouffais ou du moins je me sentais mal dans un univers qui s'arrêtais à la fenètre et je révais. J'aimais la poésie, j'écrivais je m'inventais un monde qui n'existait pas pour compenser cette vie qui n'offre rien à un individu pour grandir favorablement. Ton père à connu mes parents pour une histoire de location de garage. Rien que de voir de nouvelle tête, c'est un monde qui s'ouvre un peu d'oxygène qui entre. Je savais pas ce que s'étais que les hommes sujets interdit à la maison au début il me tenait la main j'avais 15 ans et lui 20 je crois. Mes parents me chariait au début, ils craignaient que je succombent à un paysan comme il disaient un bouillette cousin des voisins qui étaient attardés mentaux. Je m'en défendais un peu puis je sais pas comment j'ai accepté sa compagnie. J'étais pas avertie sur la sexualité et la première fois qu'il m'a emmené dans la campagne s'était dans un chemin. Je peux pas dire le dégout et la peur que j'ai eue se jour la de me sentir salie ou plus affranchie je savais même pas j'avais 15 ans et un coeur de môme. Apparemment pour lui s'était sérieux moi je savais juste que j'étais rejetée ca n'était plus pareil, la je n'avais plus personne. Qui s'en préoccupe à 15 ans et demi j'ai fais une fausse couche et j'en ai parlé à personne. Ton père ca y est il je l'avais définitivement sur le dos ou est le mal je lui appartenais non? Je suis tombée enceinte de toi et encore une fois je n'avais personne à qui parler. Mes parents m'ont mis dehors j'ai habité un moment une caravane en plein hiver ensuite Marie Thèrèse sa mère à eue pitié et a fais les démarches pour un appartement. 19 rue Louis gillain 17 ans un bébé et un ton père qui détruisait mon adolescence avec un sourire de victoire. Mais moi je voulais apprendre faire des études tous les jours je pleurais d'avoir connu un homme aussi bète que ca le rends méchant. Un homme tout juste doué d'un instinct animal et qui en est fier. Ce qui me fais le plus de mal malgrés toutes ces blessures car j'ai réussie a partir à construire ma vie et aller à l'université pour mes études c'est qui l'a tué mon chien sous mes yeux à bout portant Moulouk il s'appelait. J'espère que de la haut il saura se venger car moi à l'époque entre stupidité, injustice et malheurs je n'ai rien dis. Voila pourquoi ma fille être une personne qui réfléchis est important car les imbéciles laissent des blessures dont on ne se remet vraiment jamais.

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