Mon ami Romain, mars 2010

sylvie Ponee Par Le 16/03/2010 0

Dans Petit journal

Dans la vie, il y a de curieux hasard... moi qui n'est pas toujours été gatée, j'ai eue la chance de rencontrer un véritable ami. Aussi précieux que le plus grand des trésors l'amitié entre homme et femme est une vraie richesse. D'univers totalement différents on s'est liés d'amitié un jour alors que j'étais Angers pour des documents administratifs.  Ses deux molosses m'ont flairés les premiers et une complicité s'est liée immédiatement après qu'on est discuté un peu. Moi qui venait de ma campagne, mal a l'aise dans une ville que je n'aime pas trop et lui qui vivait dans la rue à cette époque avec ses deux nounours, ses chiens. Mal à l'aise moi qui avait une maison à la campagne que quelques détails pouvaient tourmenter, je  comprenais la vie de mon nouvel ami facilement. Pourtant ce n'est pas cette différence qui m'a rapprocher de Romain mais une profonde complicité. Je venais de temps en temps le voir et on se retrouvait sur une place car pour les sans domicile tel est leur quartier général la et dans les rues. Les gens passent souvent sans même voir quelqu'un assit par terre d'autre en font de trop en se donnant le droit de taper dans le dos comme un vieux copain. Moi je pensais a mon ami souvent, très souvent. Puis je suis allée le chercher et on a passés ensemble des moments super des crises de rires a faire la popotte comme si nous nous étions toujours connus. Il fallait ensuite le ramener à la dure réalité parce que sur notre route seul chacun de nous peut y marcher tout seul mais c'est le coeur bien lourd qu'on partait chacun de son coté. Même les loulous étaient tristes de nous voir dans la voiture sur la même place mettre plus d'une demi heure à se dire au revoir. Plus fort que l'amour parfois l'amitié est une matière aussi solide que de l'acier que personne ne peut détruire de toute facon nous étions tout les deux célibataires. On a presque passé un an, un an de bonheur de rigolade et de franche amitié. Bien sur ils nous fallait tracer son chemin à l'un comme a l'autre et je priait de tout mon coeur quand il avait une copine pour qu'il soit enfin heureux. Sur ces conseils, j'ai rencontré quelqu'un  et partie de cette région je laissais derrière moi de facon cruelle mon petit frère de coeur. Seule chose qui me réchauffe le coeur il ne dors plus dehors se reconstruit après la rue dans une vie modeste et son appartement. Comme on peut le deviner, on ne sort pas de la merde qui nous entoure comme on voudrait et je suis sure, il se bat encore de tout son coeur. Un coeur comme j'en ai jamais vu d'aussi grand . Ce matin mon petit frère je pense à toi, a tout ce qu'on a vécu les larmes aux yeux car tu me manque même si l'on garde contact sur internet.

A tous, si vous croiser un petit Romain dans la rie passer à coté de lui serait la preuve que vous étes bien ignorant et que le coeur n'a de barrière que sa sensiblilité.

 

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