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Pensées 2003

sylvie Ponee Par Le 11/07/2012 0

Dans Petit journal

Depuis que je suis née, je rève du bonheur, de l'amour, d'un sentiment qui m'accompagnerait pour le reste de ma vie.... et je puis dire que de ce coté là, je n'ai pas vraiment été gatée et ce, pendant un bon nombre d'années.. J'ai d'abord perdu de vue mes parents, qui à force de disputes succéssives, on finit par ce séparer. De ce fait, je me suis retrouvée seule dans une sorte de solitude. Rien ne m'était acquit bien au contraire, j'ai du creer un équilibre éphémaire sans m'appuyer jamais sur de bancales relations qui ne me semblaient pas en définitive dignes d'interêt. Cela n'a pas toujours été facile et j'en ai même parfois franchement bavé. Juste obligée de me forger une personnalité à toute épreuve dans une phone que je ne connaissais pas. Je promenais mes sentiments comme on marche dans les rues à la tombée de la nuit mélée d'une sorte d'assurance indispensable et de craintes aussi, l'essentiel n'était-il pas d'éviter les moments les plus durs. Certains souvenirs restent gravés comme autant de cicatrice au fond du coeur. J'ai seulement appris à les accepter pour vivre, vivre en ayant ce sentiment d'avoir été plus souvent seule qu'en apparence accompagnée. J'avais bien sur des copains, ceux qui me voyait jolie, sympa, tous ceux qui avaient un vrai chez eux, une véritable famille qu'il ne respectaient même plus, une vraie histoire. Moi je n'avais rien que moi et mon honneur projetée la ou la dans telle ou telle situation. Personne ne voyait rien car j'aimais apprendre et d'une école d'architecture je suis arrivéé en masquant mes faiblesses jusqu'a l'université. Beaucoup me connaissait mais personne ne me voyait vraiment à part un couple seulement. J'habitais un petit appartement rue Orbe à Rouen dans une petite rue pavée au rez de chaussée. Les poutres de cette vieille batisses avaient plus de choses à raconter que les gens qui semblaient me connaitre je crois. Je me suis demandé souvent ou étaient les lois du coeur ayant par trop de fois connue des déceptions. Je n'arrivais pas à vivre des sentiments car on m'avait déja trahis, ignorée et oubliée aussi... Je ne nourrissais même pas une sorte de vengance, je prenais ma revanche et la vie comme je la voyais. Je vivais très mal les sentiments car dans mon coeur ils sonnaient toujours faux comme si je n'étais pas encore à ma place mais qu'elle place peut on avoir " au sud de nul part ". j'avais vraiment la régulère impression de ne pas être à ma place ou pire de nager dans une modeste illusion. Je voyais bien que la plupart des échanges n'étaient pas dénués d'un interêt quelconque et qu'il n'est pas si facile que ca d'ouvrir enfin les yeux. J'en ai donné du temps sans voir que je perdais le mien, écouté des heures sans que personne ne m'entende, apporté de l'espoir alors que je n'en avais pas moi même plus que les autres. Je n'ai pas toujours réussi ce que j'ai entrepris de bon coeur prise dans les affres de la jeunesse entre les faux et les bons amis, les projets d'avenir, les petits boulots purement alimentaire pour aller plus loin. Les idées pour se construire défilent. Essayer d'aller plus loin, d'y voir plus clair. Je gardais à l'esprit que l'homme contrairement à nos amis les bètes,est capable de se nuire sans motif apparent. A bien y réfléchir, à cette époque ma seule grande qualité n'était- elle pas d'éviter tous les dangers et à toutes les dérives que j'ai pu voir parfois. J'ai toujours gardé l'essentiel au fonds de mes poches après tout... est-ce suffisant....

 

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