Pensées du dimanche matin

sylvie Ponee Par Le 08/06/2014 1

Dans Petit journal

A peine réveillée, les yeux encore embués de sommeil, j'ai pris mon café puis consulté mes messages. J'ai travaillé tard et pour une fois, j'ai fais une gràce matinée. Rien de plus agréable que de se lever au gré du chant des oiseaux quand la terrasse est déja innondée de soleil. Mes pensées sont ici et ailleurs pas vraiment dans un ordre précis. J'ai passé une partie de la nuit à écrire, ce que je vois comme un exercice familier pour le journal. Un exercice qui m'amène à rencontrer des gens de tout horizon, agriculteurs, artistes ou même responsables politique. Un exercice qui est aussi le fil conducteur qui m'a permit d'avoir des contacts avec les gens de la région que je découvre depuis un an. Une région ou la nature prend toute la place bien différente de celle ou il nous reste trois brins d'herbe pour produire de l'oxygène. Une région ou les gens vivent à leur échelle sans superflus, sans en vouloir toujours plus et c'est ce que j'aime bien. J'ai la chance de faire modestement ce survol dans tous les milieux. Les gens restent simples et vivent au gré de leur valeurs et ils ont bien raison. A quoi sert l'ambition car pour la majorité au fil des siècles restera de toute facon totalement inconnue. A quoi bon bercer des idéaux qui ne correspondent plus à ce que nous vivons tous. La majorité des gens tentent de vivrent comme ils peuvent avec ce qu'ils ont, ici c'est tellement logique que cela en devient parfois même  surprenant. Je le vois bien dans le regard des gens que je photographie , comme une humilité à fleur de peau qui parfois avec l'émotion déborde d'une larme quand on s'interresse à eux. Quelque chose d'humain ce passe alors qui nous renvoie juste à ce que nous sommes et non pas à ce que l'on nous amène à devenir. Car ce qui m'interpelle au fonds ce sont les choix que nous décidons de faire pour construire notre vie. Certaines personnes n'ont jamais quitté le berceau de leur région tandis que d'autres ont eu besoin de tracer leur chemin comme on construit lentement une philosophie. J'avoues que c'est mon cas, le besoin de changer, de découvrir et d'avancer m'ont poussé à sillonné pratiquement la France entière et quelques pays voisins. Parfois en touriste ou en dilétante comme dirais mes amis, j'ai pris longtemps cette liberté à coeur. Avec du recul, j'ai seulement bougé un peu. Ce parcours m'a surtout permit une découverte en terme humain avant de poser mes valises ici. Cela ne m'empèche pas de penser à tous les gens bien que j'ai croisé, mes parents de coeur à Rouen et mon meilleur ami à Angers. Et oui beaucoup ne sont plus de ce monde déja peut etre ce sont ils ennuyés un peu trop pour en arriver la je pense à Cécile, Philippe et Jérémie, vous me manquez souvent. Toujours est il que je suis la maintenant alors que mon amour est de l'autre coté du Pont comme je le dis pudiquement. Ironie du sort que de m'appercevoir que j'ai besoin de mes petits oiseaux, de la mer et d'une véritable liberté autours de moi. Que je suis devenue sauvage au point de ne plus supporter les files de voitures ou tout le monde se suit comme une chaine humaine, par automatisme. Ou la végétation ressemble à quelques arbres qu'on à réimplantés au milieu d'une rue mais que personne ne regarde particulièrement. Un endroit ou les bruits sont incessants et que personne n'y prête plus attention. Ou les rues sont peuplées de passants indifférents qui ne se parlent plus et ne se regardent même pas. J'ai pourtant connue la banlieue, à Gagny à la bonne époque, et toute petite au bord de la Marne tout autrement. Chez ma grand mère s'était tellement joli autrefois.. Tout est devenu moche et franchement inutile si l'on en voit la qualité de vie des gens. Je ne dis pas ca pour toi mon irréductible qui est l'un des seul à avoir choisit une option plutot originale mais un soupcon contraignante. Il est honorable de ce battre pour préserver des valeurs, mais tout autours tout à changé de façon plutot effrayante. Loin d'être paisible, le béton à gagné sur les hommes, les rails sont partout pour les conduire dans un brouhaha assourdissant à leur lieu de destination. C'est ainsi que l'on conditionne les hommes et c'est ce que j'aime le moins. La vision d'une société malade ou les intêrets polluent insidieusement jusqu'au coeur des hommes.

Zoom immeuble a choisy le roi

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Commentaires

  • Hardoin

    1 Hardoin Le 08/06/2014

    Heu !

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