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Soirée en discothèque ou la jungle du célibat, pensées 2001

sylvie Ponee Par Le 12/07/2012 0

Dans Petit journal

Je viens vous parler d'un certain samedi soir, que j'ai tiré de mes écrits qui datent déja de quelques années.... Au départ le plus curieux dans une rencontre c'est quand au départ ni l'un ni l'autre n'ont envie de sortir..de mon coté en effet, finir ma soirée dans une discothèque ne me disais pas grand chose ce soir là ...  Fallait-il que la discution, ou l'ambiance soit vraiment glauque pour que je décide de faire un effort et décider d'aller y faire un tour. C'est donc au prix de quelques efforts que nous nous sommes croisés. Je ne réecris pas cette scène par nostalgie car j'ai connu au final ce mec 2 ans à distance et que je ne le porte pas plus que ca dans mon coeur, il n'en vaut pas la peine mais pour mes écrits qui me font sourire parfois et surtout qui apporte un recul non négligeable sur le fil de son existence. Voila la parenthèse fermée, je continue mon histoire...

J'arrivais donc en début de soirée, à cette heure ou il n'y a personne sur la piste, juste un barmann derrière le bar à essuyer les verres. A cette heure la, une salle nous semble petite car on voit tout du box  transparent ou une andouille remue déja sa tête dans un casque au fonds de la salle. A cette heure ou deux ou trois faisceaux lumineux se battent en duel dans un cercle en plein milieu. Bref, j'étais venue avec ma fille en essayant comme modeste consolation, de ne pas commencer par nous ennuyer.  Il faut dire qu'a ce moment là, on se demande si s'était une bonne idée de venir là , d'autant qu'a par nous et le personnel, y a un chat. Après avoir pris un verre, je suis allée au milieu de la piste pour danser un peu. Il faut dire qu'en début de soirée c'est un peu la fosse au lion, les gens arrivent petit a petit, tout les regards sont braqués sur vous. Je ne voyais autours de moi que quelques personnes, par bribes de regard.  Je ne voyais que des silhouettes éparpillés dans un décors vif et coloré. Certaines étaient assises  sur des banquettes d'un velours rouge éclatant. Les lumières offraient un jeu de couleurs tombant en pluie fine à un rhytme saccadé. Je distinguais encore le bar jaune fluorescent une fois revenue à ma place mais il paraissait plus loin. Il laissait deviner deux ou trois personnes accoudées, occupées à boire leur consommation. Après un moment, je me suis dis que ce n'était pas une mauvaise idée d'en faire autant car après un bref coup d'oeil, je me trouvais assez seule dans une ambiance ou personne ne s'amusait vraiment.

Je suis donc allée me commander une vodka orange, que j'apprécierais surement comme le premier piment de la soirée. Arrivée devant le serveur qui se fait toujours attendre meme quand il y a que deux verres à servir, il était aussi glacial que les courants d'air qui me passaient dans le dos. Dans cette confusion, je me demandais comment il mettait autant de temps, meme s'il le fesait exprès. C'est la que j'ai remarqué un homme à ma droite que je n'osais finalement regardé qu'en posant mon regard un peu partout. Enfin servie et sortie de mon embarras à restée plantée la comme une plante verte, la juste à coté de moi un autre m'invite à danser. Un type un peu grand mais d'allure assez bizarre. Bon au point ou j'en étais, j'accepte mais je regrettais très vite, en profitant de la première occasion pour filer loin de se curieux personnage. D'instinct, par envie ou je ne sais par quel sentiment, je suis revenue à la même place ou se trouvais encore l'homme du bar. En fait, il n'avait pas bougé depuis. Je le voyais cette fois un peu mieux ( je n'avais pas mes lunettes) pour m'appercevoir qu'il avait les cheveux bruns. Soudain embarrassée de le regarder ainsi car je ne savais pas s'il était seul comme moi ou pas, s'il était sympa ou encore de bonne humeur, les secondes me semblaient longues à défiler dans ce laps de temps. A mon grand étonnement, il avait l'air sympatique. En m'adressant la parole il me demanda dans la première phrase si le grand spécimen auquel j'avais accordé 5 mn au début était mon ami. Pas tellement flatteur sur ce coup là. Je crois avoir au début ravalé ma salive, en essayant de revendiquer un " non " catégorique à la limite de la protestation. En une seconde de malaise ou je le regardais sans doute bêtement, il m'a proposé de boire un verre et la bien, je n'ai pas hésité. Depuis cette scène, beaucoup de monde était survenu d'on ne sait ou qu'il fallait éviter pour trouver un endroit pour s'assoir quelque part. Après avoir pratiquement fait le tour de toutes les salles, nous avons réussis à nous trouver une place. Vous savez les places que personne ne veut là ou on joue de l'accordéon pour les anciens et le passo doble pour les gens de la campagne qui ne connaisse que ca ( ironie ). Bref, nous nous sommes assis confortablement et nous étions face à face pour la première fois. Je découvrais peu à peu un homme souriant et plein de charme. Sans le savoir, il me parlait avec des mots que je voulais entendre ce soir là ( je n'en dirais pas plus ). La musique semblait exagéremment forte car elle enlevait toute aciduité à mon écoute. La musique et un peu la vodka aussi. Les lumières me paraissaient à présent trop artificielles pour garder toute mon attention. Je vivais le bonheur de parler avec lui même si dans ces cas la on perd toujours une part de la conversation. Toute la nuit, on ne s'est pas quittés comme si s'était normal. Je l'ai même attendu à la porte des toilettes instinctivement s'en m'en rendre compte sur le coup. Devant reprendre nos esprits à la fermeture proche et oui dans ces cas la le temps défile nettement plus vite, je n'étais pas très à l'aise à l'idée de ne pas le revoir, de partir chacun de son coté. Lui proposant de passer chez moi, nous avons finalement décidés de prendre la route ensemble pour boire un café et rester encore un peu tout les deux. Nous ne pensions ni l'un ni l'autre à un acte sexuel banal car ce n'était pas notre état d'esprit mais juste un peu de temps je crois nous était nécessaire avant de se quitter. Nous sommes arrivés chez moi vers 5h du matin. C'est vrai que ces quelques heures m'avaient fait tout oublier. Ma fille était montée dans ma voiture au retour mais je ne l'avais pas croisé de la nuit ou presque, et le pote à la maison qui dormait. Après nous être garés en bas de mon immeuble l'air frais me ramenais très vite à la réalité. Le jour commencait à se lever et le petit jour prenait une allure plus triste. J'étais presque genée de l'amener dans un milieu ou les cages d'escalier annonce la couleur. Montant les marches, j'avais hate d'arriver devant ma porte d'un bleu criard que j'avais alors bientot du mal a supporter. Enfin entrés, je réveillais la nounou de service chargée de garder mes deux fils qui dormaient. Pendant que nous nous asseillons, dans la cuisine, la nounou arrivait tout ébourriffé. Il faut dire que s'était un grand gaillard, ami fidèle depuis 9 ans en qui j'avais une totale confiance. Par un reveil difficile, il s'est dirigé vers la cafetière comme un automate sans meme nous remarquer specialement. Nous étions tous réunis autours d'une table, moi, ma fille, le pote et un homme qui ne m'a jamais apporté d'autre que cette soirée un peu magique après être reparti  en deux ans  non je corrige, un bouquet de rose et une bouteille de champagne.

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