Vogue le regard posé
sur l'horison, au loin argenté
qui brille de mille facettes
sans cesse renouvelées.
Je reste là, les yeux rivés
au fil de l'eau la nuit tombée
à comptempler mille lumières
scintiller entre ciel et terre
Mon esprit fait le vide
regardant toujours plus loin
le fleuve toujours avide
vétu de noir jusqu'au matin