Une longue aventure, l'histoire de ma vie

J'ai livré modestement mon vécu, sans prétention sur un ton naturel, dénué d'ironie et d'amertume de quelque sorte que ce soit.

Ecole Raymond Barre, rue grand pont et rue des Carmes

Par Le 17/12/2014

Je suis donc partie de mon boulot malgrés que le directeur m'est rappelé plusieurs fois pour que je revienne. Mais revenir en arrière n'était pas dans ma nature arrivée à saturation. Seuls me manquaient les habitués du magasin. En parallèle, j'avais fais des tests d'entrée dans une école et alors que je n'y croyais plus vraiment, j'ai recu une lettre indiquant que j'étais recue. J'allais donc reprendre le chemin de l'école à 21 ans mais peut importe, j'étais contente d'avoir réussie. J'entrais à l'Ecole Raymond Barre qui déjà à l'époque n'était plus professeur de droit depuis longtemps. On y étudiait l'architecture dans l'éventualité de trouver une place dans un cabinet ensuite. Au début ca allait à part les cours de maths auxquels je suis allergique. Mais, je venais du monde du travail et du coup je n'avais pas beaucoup d'affinités avec le reste du groupe, d'autant que je ne les cherchais pas. Au fil des mois, je me demandais ce que je pourrais faire dans la vie avec un tel bagage, qui me conduirait au mieux à devenir secrétaire. Je suis donc restée deux ans à étudier avant de reprendre le chemin d'un nouveau magasin. Je suis rentrée aux Nouvelles Galeries, rue grand Pont, véritable fourmilière du commerce .Les sous sols ressemblaient à une ville sousterraine avec des employés qui couraient de tous les cotés. Contraste avec les étages du dessus qui brillaient de milles feux dès l'ouverture par des jeux de glace et des luminaires dans tous les coins. Il fallait être un robot encore plus efficace, entre eux, ils se parlaient à peine ou juste pour parler de banalités du genre "ou est ma caisse". Une fois au bon rayon, plantée comme un mannequin, il fallait juste sourire bêtement et encaisser les articles durant toute la journée. Planait une foule de parfum qui finissait par mettre des hauts de coeur surtout le matin, encore pire que dans le bus. Le bus que je prenais en regardant les gens le regard dans le vide. Instinctivement, on regarde toujours à travers une vitre pleine de buée et de traces diverses alors qu'on connait le chemin par coeur. On regarde à chaque arrêt, les gens qui montent et qui descendent alors que cela n'apporte rien. Chacun dans ses pensées, pour aller rejoindre son boulot, presque même sans réfléchir car au final ce n'est pas ce que l'on nous demande dans une socièté bien ordonnée. Je travaillais là car j'avais commencé par là. J'avais bien essayé autre chose car pour gagner ma vie, je n'avais pas vraiment le choix mais ce n'était pas vraiment une réussite. J'ai tenté une fois un contrat de dépannage en restauration pour une grande enseigne mais ca avait été catastrophique. J'ai battue le record inégalé de faire tomber cinq ou six pizzas en cuisine en même temps grace à un ingénieux système crée par la chaine, qui les fesaient coulisser jusqu'en salle. On fesait des heures de fous, ca ne payait pas et pour le comble on devait être habillés en vert et rouge comme un sapin de Noël. Je me souviens qu'ils avaient même eus le culot de déduire ce qu'ils appelaient "l'uniforme" sur la misère de salaire. Il est vrai cependant qu'à l'époque du bon vieux franc, on pouvait encore s'en sortir, ce qui parait plus dur aujourd'hui. Comme vous l'aurez deviné, la restauration et toutes ses contraintes notamment celle de rentrer en pleine nuit, vers trois heures du matin en traversant toute la ville pour rentrer chez moi, ce n'était vraiment pas mon truc. Du coup, je m'en suis tenue au mois d'essai..

Le magasin rebaptisé ensuite...Nouvelles galeries 1

Place de la republique custom

De retour, dans les supermarchés

Par Le 16/12/2014

Après mes mésaventures de la Haie de Routot, je revenais à Rouen ou j'ai ramé un peu mais j'ai retrouvé un petit appart et un boulot. De retour dans un magasin dont je tairais le nom, rue Orbe, juste derrière l'Hotel de Ville. En fait d'appartement comme souvent en centre ville s'était plutot une piaule avec un coin cuisine. Le style d'appartement que l'on ne peut pas meublé sinon on ne peut plus rentrer mais peu importe pour quelques mois, je savais ou dormir. Le fils de mes amis avait eu l'idée de prendre aussi un studio sur le même palier, ca promettait d'être calme car lui ne bossait pas souvent. J'aimais pas vraiment les gens qu'il fréquentait même si moi, je ne fréquentais pas grand monde. Je me suis juste acheté une petite table en chène que j'ai toujours d'ailleurs et un canapé, j'avais 20 ans. Je suis rentrée dans mon boulot à m'occuper des fruits et légumes et je me rappelle encore de la bande son qui se mettait en route à 8h00 pile quand je passais la porte. "Imagine" de Catherine Lara, du coup, je pouvais plus la voir cette chanson. Les filles qui fesaient partie du personnel étaient toujours aussi bêtes et tordues que dans la première grande surface, à jouer des coudes pour avoir un sourire narquois du patron. Moi, j'en avais rien à faire, je bossais la pour manger et manger seulement vu le salaire. Je fesais mon train train, je commencais à connaitre tous les gens du quartier, ceux qui avaient l'air triste, sans boulot, avec des chaussures usées, les autres n'attiraient pas mon attention. J'allais chercher dans la réserve ce qui allait être pour la benne le lendemain et je leur donnais sous les légumes dans une cagette. Trois mois plus tard, je recevais les félicitations de mon patron car le chiffre d'affaire de "mon" rayon entre guillemet avait augmenté de 4%. Ils n'ont jamais su qu'a donner ce qui est de toute facon perdu amenait les gens a venir régulièrement. Je comprenais dans leurs regards, je savais lire leurs difficultés et parfois leurs peines car j'avais traversé les mêmes. Pour me remercier, il m'a donné la responsabilité du rayon libre service mais qu'est-ce que j'en avais a foutre. Leur système de réussite ne m'interressait pas de toute façon. Je bossais, je prenais des cours, je bossais... J'ai finis par cumuler les heures le matin, l'après midi, le soir et la nuit pour payer mes cours. Un responsable remplacant est venu pendant quelques mois, je ne me rappelle plus de son nom, un breton,  je crois Leguenec un truc comme ca enfin on sait jamais s'il se reconnait.. Il sortait de l'école de commerce l'écal et n'était pas vraiment chiant. Il me courait juste un peu après mais il à remballé son scénario quand il s'est appercu que je m'en foutais complètement. Je n'étais pas dans cette vision, pas encore et pour un bon moment. Peut être car on avait tenté de faire de moi quelqu'un d'autre, qu'on m'avait brimée, je m'interressait plus vraiment au rapport homme femme que je rejetais peut être comme la peste. J'avais besoin de me construire encore pour relever la tête, regarder les autres dans les yeux en étant moi. Pas facile quand tant de gens vous on bousculés en en étant fiers, de ne pas devenir sauvage. Je me plaisais dans cette liberté ou je voyais la vie au quotidien comme elle est. Juste un peu de temps pour rèver, observer, prendre du recul mais pas de temps pour l'écrire car il me fallait travailler. Je lisais en revanche pour travailler mon français. L'amitié de gens qui venaient me voir régulièrement me réchauffait le coeur, car la routine s'était installée pendant quelques mois. Le même bus, le même escalier, les mêmes bruits aussi des fois. J'ai trouvé une vieille machine à écrire, de celle si vous l'avez connue qui restait bloquée quand les baguettes de frappe s'emmèlaient d'un seul coup. Modeste souvenir quand j'y pense car je trouvais ca pratique en plus. Quelques mois sont passés, le renouvellement de mon contrat à durée déterminée et je commençais à m'ennuyer. Je fesais de plus en plus d'heures, jusqu'au jour ou un matin ou le responsable ne m'a pas vraiment respectée. J'ai dis à mon patron "Vous êtes un con" et oui finit le bon temps, il était revenu remplacer le stagiaire. Finit l'ambiance au beau fixe que je m'étais casser le cul à instaurer, il fallait être con à l'époque, se faire des vacheries... Je lui ai donc dis merde et je me suis barrée. ¨Pour la petite histoire, je me rappellerais toujours d'un client qui est venu s'interposer entre lui et moi à la caisse à l'ouverture en lui disant "Si elle vous dit que vous êtes un con  alors c'est vraiment que vous devez être un con".

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A l'aventure sur les marchés, dans le désert

Par Le 12/12/2014

Après cette soirée, pour ceux qui n'ont pas suivi, " un taxi pour Noël", je me fesais ce jour la mes premiers amis et pas les moindres. André travaillait pour une boite qui ramassait les poubelles tot le matin, Ginette était nounou pour les enfants de la DASS d'ou leur nombre lorsque je les ai vu pour la première fois chez eux, au Mont Gargan. Ils avaient tous un coeur énorme et surtout il ne posaient jamais de question. Je venais les voir souvent, on partageait des moments simples, on jouait aux cartes ou on allait faire les courses ensemble... ils trouvaient toujours un motif pour m'inviter et j'avoues que je m'y suis attachée tant ils étaient adorables. Raleurs, parfois gueulards mais avec un coeur gros comme je n'en ai rarement connu chez les gens. Dédé (André) était un passionné de mécanique autrefois plus connu sur le terrain de la cote Sainte Catherine pour le moto cross, Ginette avait tellement à faire entre tous les enfants que je ne sais même pas si elle à eue le temps un jour d'avoir du temps un loisir quelqu'il soit. Un couple solide comme il en existe peu, qui vous donne sans le savoir des valeurs comme des paillettes d'or qui peu à peu déteignent sur vous. Moi j'étais encore jeune, souvent ils me chambraient mais ils avaient raison. Ils m'ont acceuillis souvent sous leur toit en me disant que s'était pour partir en vacances mais je me doutes que s'était pour donner un peu de confort à ceux qui n'en n'ont pas. Quand je pense à eux vous ne pouvez pas savoir au combien ses souvenirs sont encore présents et me soulèvent le coeur même si j'ai pris de leurs nouvelles, il n'y à pas si longtemps. C'est tellement rare les gens qui vous ouvrent leur coeur, leur maison, vous donnent leur confiance sans fouiller dans votre vie. Une confiance qui à permit de me rassurer surement moi qui était devenue un peu sauvage et de les adopter aussi les uns et les autres. Après un épisode infructueux ou j'avais tenté avec un de leur fils de faire les marchés du coté de Routot autant dire dans le désert c'est du pareil au même, c'est encore Ginette qui m'a receuillie quand malade avec 40 de fièvre et que je ne tenais plus le coup. J'avais tout prévu pourtant, une maison à coté d'un manoir, un stock, un peu d'argent tout sauf un échec cuisant. Dans la maison à la Haie de Routot exactement, je n'avais même plus de chauffage... il y avait une cheminée qui en marche libérait plus de fumée à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mes amis étaient la pour pas que j'y laisse ma peau car je n'avais plus d'argent et plus d'énergie non plus. Je sais pas ce que je leur avais fais par la bas du coté de Bolbec et aux alentours mais personne n'achetait de mes fromages sur les marchés si bien qu'à bout de force, j'ai du renoncer...

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Rien n'avait trop changé depuis cette époque, les camelots se fesaient déja chier...

Un taxi le soir de Noël

Par Le 27/11/2014

Je prenais donc le taxi, qui à mon grand étonnement connaissait mon nom et mon prénom. On roulait et je regardais défiler les lumières orangées qui brillent sur le macadam, après tout, personne ne m'attendait et je n'attendait personne.. Il me déposa dans une rue peu éclairée, je m'en rappelle car ce n'est pas rassurant quand le taxi baisse la vitre pour vous dire "bonne soirée..". Je ne voyait pas grand chose à part des voitures garées sur le coté et un phare qui éclairait péniblement le milieu de la route. Je me suis dis sur le coup que s'était une mauvaise blague ou pire mais qui avait payé le taxi pour m'amener la?.. Je voyais quelque chose se rapprocher, plus tard, je voyait et un mec qui poussait une moto sur le coté. Celle la même qui emettait un semblant de veilleuse au loin. Il me dit "C'est toi Sylvie"? J'ai du bégayer que oui.. Il ne paraissait pas du tout surprit alors que de mon coté, je ne comprenais plus rien. Je n'étais pas rassurée quand il s'est garé et m'a dit de descendre des marches en pente raide devant lui presque sans rien y voir me disant qui plus est "fais attention". Je me demandais ou j'étais tombée et comment tout cela allait finir ne serait ce qu'une fraction de seconde. Je voyais fort heureusement l'encadrement d'une porte plus bas, apparemment j'arrivais au bout du jeu de piste. Le type me dit cette fois çi " fais pas attention" en passant devant moi pour ouvrir la porte. J'entrais, restant collée au paillasson de l'entrée comme si je ne voulais pas le quitter d'une semelle. Le type était parti, je sais pas ou, je voyais des enfants passer devant moi, j'entendais des voix sortants de toutes les pièces. Ils me disaient bonjour à tour de role comme si s'était normal. Plein de choses me traversaient l'esprit en cet instant mais surtout celle que j'étais au domicile d'une famille, qui plus est, nombreuse car il en venait de partout qui fesaient des allers et retours. Chacun s'arrêtait pour me faire un bisou, un garcon, trois filles, le père et pour finir la maitresse de maison qui venait m'acceuillir en quittant son fourneau. Moi, je n'avais pas bougé, collée au sol comme le papier peint sur les murs. La maitresse de maison, je l'ai reconnue pour être une cliente régulière du magasin ou je travaillais, elle s'appelle Ginette. C'est vrai que souvent, je ne voyais pas certains articles, les plus chers en me disant, au moins ca sera pour ses momes. Le soir de Noël même, elle m'avait tendue une pièce de cinq francs après avoir payée ses courses. Et même si je n'avais rien, j'ai refusé en lui disant "Non merci Madame, je ne l'ai pas fais pour ca..". Je pensais à tout ca en la voyant dans l'entrée de sa maison. Elle me prit par le bras et m'emmenas dans la salle à manger ou tous étaient réunis. J'étais réellement génée mais depuis le début, je ne savais pas comment gérer la situation. Je fis alors connaissance avec André, Nathacha, David, Nadège, Sandrine et Eric, le mec de la moto en panne. Je fesais aussi connaissance avec la chienne Souany, qui paraissait elle aussi me connaitre en battant lourdement de la queue. Tout ca me paraissait irréel, moi qui n'avait plus rien ni personne dans la vie. Souvent réfugiée dans le silence à un point tel d'en oublier les bruits qui fourmillent dans les rues. Devenue solitaire pour me construire, apprendre et observer, je me retrouvais ainsi la ou je ne connaissais personne. Me sortant de mes pensées, Ginette m'indiqua ou m'assoir et la, je voyais sur la table une étiquette avec mon prénom. J'ai encore pensé à ce moment la qu'il y avait deux Sylvie, qu'ils s'étaient surement trompés de personne mais à coté du verre, il y avait un petit paquet avec encore écrit mon prénom. Je ne peux pas dire tout ce que j'ai ressentis et ce que je ressents encore à ce souvenir qui me tire encore une ruée larmes aux yeux. Elle m'a dit de l'ouvrir, je m'en rappelle s'était un flacon de parfum, un de ceux même qu'il y avait au magasin ou je bossais mais peu importe, c'est l'un des plus beaux cadeau de ma vie, celui que je n'oublierais jamais fut-ce au bout de trente ans...

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Route de Darnétal

Par Le 26/11/2014

J'habitais donc une chambre, route de Darnétal. Un douze mêtres carré tout petit mais je m'en foutais. La journée, je voyais passer tout les profils à la caisse, de toutes les catégories sociales et de toutes les origines. Ce boulot, je m'en foutais étant purement alimentaire... j'avais 19 ans. Sur la photo qui est certes plus ancienne, je revois l'ancienne maison en brique ou je louais. Dans la rue, il y avait bien un café épicerie encore à l'époque qui s'appelait, le petit tambour. Mes journées étaient bien remplies mais financièrement je n'avais plus rien. Peu importe, j'ai tenu le coup le plus possible. Certes, je n'avais rien mais j'avais la liberté et tant de choses m'interessaient que je ne me voyais pas baisser les bras. Les mois passaient jusqu'a Noël. C'est vrai aussi que mon patron et tout ses toutous étaient de vrais cons et j'avoues je ne voyais pas toujours ce qui passait sur le tapis. Je m'étais attachée à une famille qui passait toujours avec de nombreux enfants. Je me demandais bien comment ils pouvaient y arriver aussi nombreux et à ma grande surprise, le 24 décembre, un taxi m'attendait à la sortie de mon boulot, en m'appelant par mon nom. Je n'ai pas vraiment compris car je ne connaissais personnes, plus tard, arrivée à destination, j'ai compris...

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La briqueterie...

Par Le 26/11/2014

Je pense avoir les plus grands souvenirs à la Briqueterie. Peut être parce que je grandissais... Coté école, j'étais définitivement à part car il faut dire que dans l'Eure plus on y reste moins on apprend ( désolé pour les Normands de souche ). Bref, on fesait les marchés et ça j'aimais bien.. enfin une sortie dans la semaine.. L'hiver s'était plus dur.. le jour se couchait tot et souvent je restais à regarder si la neige allait tomber dehors par la fenêtre. La ou l'on distinguait à peine la niche du chien qui restait quoi qu'il arrive dehors. L'ambiance ne s'arrangeait pas loin de là, les parents se séparaient, se retrouvaient, je ne cherchais plus à comprendre réfugiée depuis longtemps dans mon monde. J'aimais me ballader, écrire, je ne cherchais même plus à communiquer. Sourds à ce qui les entourait hormis les aléas perpétuels ce n'était plus la peine... je ne savais pas encore que bientot, je partirais pour construire ma propre vie....Cartes postales photos grande briqueterie mecanique a fours continus le torpt 27210 10194 20080315 q2y7j2t1q3o8b8u8l2c0 jpg 1 maxi

L'écriture et la peinture mes deux valeurs refuge

Par Le 28/07/2014

L'écriture et la peinture mes deux valeurs refuge au coeur de ma vie... pour ceux qui en ont effectué un petit survol, rien n'à été vraiment simple et vous vous en doutez. L'écriture me permettait surement de poser des lettres de noblesse, la ou il n'y en avait pas. Elle me permet encore aujourd'hui de laisser s'échapper mes états d'ames silencieusement. Je garde toujours en tête que quelque part quelqu'un à pu aussi traverser autant de situations que moi, même si ca isole un peu quelque part. La peinture pour moi est une facon de saisir ce qui m'interpelle, de le rendre vivant en y mettant de moi. D'en saisir les couleurs et les expressions, la dimension et la distance aussi. Quelque part les deux sont en quelque sorte complémentaires, allez savoir... enfin voila ce qui me conduis régulièrement sur mon site afin de partager même avec mes lecteurs silencieux. Croyez toujours en vos passions pour qu'elles vives et vous emportent la ou vous n'y croyiez pas. A bientot pour les petites aventures du petit journal...

Livre ouvert coeur

Hameau de la belle épine, suite

Par Le 24/07/2014

Comme je le disais, une chèvre est arrivée puis deux puis trois, issues d'un peu partout souvent négociées pour une somme dérisoire. La grange au fond du champ s'était transformée peu à peu en abri avec des stales, sorte de boxes. Au début, ca allait encore souvent elles arrivaient chez nous car elles n'étaient pas heureuses, marchandées à bas prix un paysan qui voulait s'en débarasser. Ils les laissaient dehors même en hiver dans la neige. Elles trouvaient il est vrai un havre de paix mais ne donnaient pas de lait pour autant, ce qui est mal barré pour faire des fromages de chèvres. Est arrivé un bouc, qui restait attaché juste devant le portail, très mignon au début ca n'a pas tardé à se corser du point de vue caractère. De race chamoisé, il avait de grandes cornes noires en arc de cercle, ce qui était plutot flippant pour le facteur hormis l'odeur qu'il commencait à dégager en période de rut. S'était repartit pour une réputation qui colle à la peau, car à l'époque, les éleveurs de chèvres étaient un peu percus comme des marginaux. Vraiment pas de bol pas moyen d'avoir ne serait-ce qu'une partie d'enfance tranquille. Pour ces raisons, je ne parlais à personne ou à plus con que moi, mais alors vraiment plus con. A celles et à ceux qui étaient tellement simplets qu'ils ne voyaient rien. Je ramais toujours à l'école, je ne voyais personne, je me réfugiais toujours dans l'imaginaire pour fuir la réalité qui prenait à vrai dire une drole de tournure. Je crois qu'on à du en avoir une quarantaine presque, le champs était devenu trop petit et les croisements donnaient de plus en plus de surprises au final. Il à fallut se mettre au tests sanitaires quand en plus, elles avaient toutes des boutons partout, une vraie galère. Je ne saurais jamais au final pourquoi tous ca, s'ils ont gagnés de l'argent ou s'ils en ont perdus. Seuls les petits males partaient à l'abattoir, qui plus est après les avoir élevés, s'était vraiment dur. Ils apprenaient surement à ne plus faire de sentiments, eux qui n'en n'avaient déja plus beaucoup dans leur vie de part les épreuves aventureuses. Il à donc fallut repartir pour avoir plus grand. Ils ont trouvés alors une ancienne usine, au Torp à coté de Cormeilles dans l'Eure. Une surface de onze hectares une maison de 14 pièces ou il y avait eu le feu, trois grands batiments, un étang et même une immense cheminée et des fours à briques.

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La photo est plus ancienne qu'à notre arrivée dans le patelin..

Hameau de la belle Epine

Par Le 09/07/2014

Et oui déja un bon bout de route ou je n'ai pas encore tout raconté, de la Cheurie ou j'allais à la l'école primaire à Saint Jean de la Motte, puis au Brossay, Sées, Saint Maclou et le fameux hameau de la belle épine. En fait sur ce coup la nous n'étions pas partis bien loin, je dirais même juste à coté, juste derrière le Haras. Le bel appartement avait laissé place à une petite maison normande sur un champs d'un hectare. La s'était reparti dans l'inconfort les toilettes dehors, dans une cabane, une chambre commune avec ma soeur, celle de mes parents, une cuisine tout en long et une salle à manger au milieu. Pas d'isolation, les carreaux bougeaient tout seuls. Il à bien fallut s'y faire car ce n'était pas trop le moment d'émettre la moindre exigeance. Alors j'étais de plus en plus souvent auprès des animaux, les chevaux du haras d'a coté que je pouvais toujours voir même si je les voyait partir un jour, les loirs, taupes peu importe je me réfugiais vers ce qui était le plus innocent. A la maison, il régnait toujours une atmosphère pesante, tout partait en n'importe quoi pour un rien. J'ai commencé le collège et s'était de pire en pire, je cachais les difficultés apparentes comme je pouvais , je n'en parlais pas, tout ca paraissait normal au bout du compte et des années de galère aussi. J'étais toujours aussi décalée en cours car mon esprit n'arrivait pas à s'interresser aux cours récités comme une rengaine car je ne voyais pas en quoi cela pouvait m'aider à m'accrocher à un espoir quelquonque. On avait finit par me faire croire que j'avais tout les défauts, mauvaise à l'école, solitaire, maladroite aussi, le pire, je n'en souffrais même plus. Les animaux eux, me rendaient toujours l'affection que je leur apportais. J'ai tanné mes parents pour qu'il m'achète une petite chèvre naine que je voyais tout les soirs en rentrant de l'école. Ils ont finis par céder pour une fois, je l'ai eue trois ans. Je ne savais pas que ca leur donnerait l'idée de faire un élevage de chèvres, quelque part. A cette époque, on ramassait des pommes à cidre, mes parents ne roulaient pas sur l'or ca n'avait vraiment pas la même couleur alors fallait faire avec. Il en fallait au moins deux ou trois tonnes alors on aidait comme on pouvait sans chercher à comprendre. Ils ont donc acheté des chèvres pensant que ca pouvait amenés quelques revenus d'abord une Amaltée, une blanche à grande corne, puis une de trois couleurs et encore d'autres.... ce qu'ils n'avaient pas prévus c'est qu'elles ne donnaient pas un verre de lait chacune......

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Direction la Normandie...

Par Le 07/07/2014

Partis de Sées ou mon seul bon souvenir était des spécialités en confiserie, une sorte de bonbon en forme de noisette, nous voilà donc encore repartis direction la Normandie cette fois. Nous avons posés nos valises, au Haras de Saint Maclou pour la première fois. Nous arrivions dans une propriété impressionnante en longeant une rangée d'arbres ou l'on distinguait une piscine.  Plus loin, un chateau qui datait de la renaissance anciennement décoré par Ronsart. J'en avais plein les yeux et je me disais en voyant un sous bois sur le coté que je me plairais bien ici. Mon père décrochait un travail d'homme d'entretien et ma mère de cuisinière. Nous étions sur les terres d'un propriétaire Anglais qui devait réunir au moins 300 hectares pour l'écurie d'Allan Chlore connu sur Deauville pour acheter des chevaux aux enchères. Un autre monde qui contraste tant avec la misère que nous avions connus. Fait le plus bizarre, on enviait rien, même le plus luxueux, comme quoi... Pour la première fois depuis des années ce qui m'a marqué en revanche c'est la beauté de l'appartement ou nous étions logés. Biensur je n'y voyais que les bons cotés étant gosse mais le fait d'avoir une chambre qui remplacait la soue à cochons, une salle à manger et avoir pour la première fois une baignoire était véritablement un luxe impensable quelques mois auparavant. J'allais donc à l'école dans le bled, et souvent je me balladais dans le bois ou passais du temps avec les chevaux. C'est con, il ne disent rien, ils ne pensent qu'à manger mais c'est tellement plus reposant que d'entendre les éternelles préoccupations qu'on à entendu mille fois. Je me suis balladée dans le chateau aussi mais il fallait faire attention aux planchers déja vétustes, j'ai pu y voir des fresques de Boucher à l'abandon. Le chateau lui aussi avait vu tant de chose dont les pillages successifs depuis la révolution. Il se dressait au coeur des allées, fier et puissant comme si rien ne l'avait affecté. Mais dans la vie nous ne sommes pas de pierre, mais je trouvais en ces lieux une sorte de quiétude. Quand le directeur n'était pas la on pouvait même profiter de la piscine en se fesant discret. Au milieu des vieilles pierres, vivait le gardien du chateau le père Goullain, qui avait gardé un esprit domestique qui à traversé les siècles. Pas méchant, j'ai juste eue la consigne de faire attention car il avait un gout particulier semble t'il pour la lecture de revue porno dans les douves du chateau asséchées depuis longtemps. A l'école, j'essayais de m'intégrer mais j'étais toujours en décalage alors que ma soeur pendant ce temps était toujours aux yeux de mes parents un petit génie. Je n'en suis pas amère, loin de la car j'ai appris à porter mon regard ailleurs, sur la nature les arbres ou les oiseaux, c'est peut être ce regard qui m'a permis d'écrire et de dépeindre aujourd'hui ce qui me tient à coeur. J'ai pris du recul en grandissant et de l'assurance aussi face à tout ca. Puis au bout d'un an ou deux le vent à encore tourné, la tranquilité à laissé place à un départ, les choses tournaient au vinaigre dans leurs boulots. Finis la belle vie ou on est content de rentrer de l'école pour se ballader, d'aller voir les poulains... On repartait encore à zéro.....

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Entre deux ....

Par Le 26/06/2014

Juste pour préciser que mes écrits sur ma vie sont comme un survol, je n'ai rien exagéré bien au contraire. Peut être, un jour naitra la version originale un peu plus dure mais tel n'est pas mon objectif aujourd'hui.  J'espère seulement que tous ceux qui me suivent aurez plaisir à lire entre rire et larmes parfois. A bientot pour la suite de mon histoire.....

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Encore un départ

Par Le 10/06/2014

Bref, l'épisode du Brossay, lieu dit ou l'on habitait est à effacer bien vite. Je grandissais, mais comme vous l'aurez remarqué, je devenais de plus en plus solitaire. Car la tristesse isole et fait de vous quelqu'un d'autre souvent tout seul. Après trois ou quatre ans, l'annonce d'un nouveau départ pointait à l'horizon.. et à vrai dire on s'habitue.. Mes parents ont du trouver un boulot dans une usine dans le Chasseur Français je crois. Du coup, nous voila repartis à Sées dans l'Orne, à la sortie de cette petite ville en direction d'Argentan. Mon père était gardien dans l'usine et ma mère nettoyait les bureaux. Je devais avoir sept ans à peu près. Cette usine fabriquait des pièces de toutes sortes et à cette période les immenses machoires pour les jeux Olympiques de Montréal. Nous avons emménagés pour la première fois dans un appartement sorte de loge de concierge à l'entrée juste derrière une barrière qui se levait comme celle des passages à niveau. J'allais dans une école beaucoup plus stricte ou les garcons étaient séparés. Le niveau était beaucoup plus élevé, il y avait du latin, ma soeur fesait même du catalan. Je commencais à être larguée très sérieusement, en trainant dans la cour de récréation dans un état presque second, toujours dans mes pensées à vrai dire. Pour mes parents, ma soeur était bonne en tout et moi très mauvaise en rien, au fil du temps je me suis faite une raison. En réalité depuis longtemps je trouvais mon bonheur en fuyant dans l'imaginaire, à observer les plantes, les fleurs, les minéraux.. Entre ma soeur et moi on m'a imposé une rivalité dont je ne voulais pas, dont je n'ai jamais voulu d'ailleurs. On était et sommes encore aux antipotes sans rien avoir fait pour ca. C'est vrai qu'elle ne m'a jamais fais de cadeau bien au contraire mais il ne sert à rien de remuer certaines souffrances qui ont commencé pour ma part très jeune. Je ne voulais pas participer à cette compétition sordide qui fesait de moi en permanence le vilain petit canard, je préfèrais m'évader de part l'esprit. La encore je n'ai pas gardé beaucoup de souvenirs interessants mis à part le fait d'avoir pu lire pour la première fois des albums de Mickey. Deux ou trois ans se sont passés avant que les valises ne ressortent encore une fois....

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En route à nouveau

Par Le 10/06/2014

Après deux ou trois ans sur le terrain vague de Saint Jean de La Motte, j'entendais à nouveau parler d'un départ, fini la caravane laissé à l'abandon avec les bouteilles vides qui jonchaient le sol en dessous. Fini aussi la Chambort qui ne ressemblait plus à rien. Fini ces mois passés dans la zone humide à proximité d'une petite rivière ou mon père tentait d'élever des canards qui chiaient partout avant de se décourager pour de bon. Ma mère m'a souvent raconté laver le linge à la main à la rivière mais à cette époque la télé n'était pas non plus dans tout les foyers. Là, s'était le contraire, il y avait une petite télé qui ne marchait pas souvent car elle était alimentée par une dynamo mais pas de machine. Bref, comme elle le disait aussi souvent pas besoin de balayer dans l'avancée en bois qu'avait construit mon père, juste un coup de binette de temps en temps. Je me rappelle qu'il avait fabriqué des tabourets en rondins, un luminaire de la même facon et que les fauteuils étaient les sièges de la chambort. On quittait tout pour aller encore je ne sais ou... Au final le beau projet escompté ne s'est pas passé comme prévu et on est revenu dans le même village, à deux kilomêtres dans l'autre sens en direction de Pontvallain. Je ne comprenais pas trop surtout en rentrant dans le même village sans aucune explication. Ils avaient trouvés une toute petite maison en pierre de deux pièces je crois, je le sais car je l'ai revu bien plus tard en ruine. Nous voila donc arrivés et à vrai dire, sauf l'électricité et l'eau, il n'y avait pas beaucoup de différence à part que s'était encore plus loin pour aller à l'école. Derrière la maison, il y avait une grange un petit batiment des cages à lapins... et à coté de chez le voisin le père Ringer, un petit étang. Rien ne changeait vraiment sauf un vrai toit et des murs. Je présumes que mon père travaillait encore aux caves car il nous avait fabriqué des lits en bois avec des caisses à champignons. Rien de plus de passionnant sur cette période ou j'ai eue un accident dans une piscine sinon un peu plus d'imagination pour s'imaginer un monde ou j'avais comme tous le monde une salle de bains. En réalité, une lessiveuse remplacait la baignoire et plus d'une fois en me lavant devant la cheminée j'ai jeté le gant de toilette dans le feu machinalement. Rentrée à l'école primaire à Pontvallain, je tombais sur une peau de vache qui me tapait sur les doigts avec une règle en fer, pas de bol pour elle ma mère buvait moins et à débarqué pour foutre un vrai bordel ...

Grange a restaurer avec grand terrain 99755695001313496

Une vie qui commence sur les routes

Par Le 09/06/2014

Comme promis, je commence par raconter une partie de ma vie par épisode car, comme dans une autre vie certains passages restent vagues pour avoir appris à les oublier.  Je précise avant tout que je n'ai pas décidé de coucher des souvenirs sur le net pour faire pleurer dans les chaumières, ca n'aurait aucun interêt mais juste livrer un tableau même si je reconnais qu'il peut paraitre triste. Peu importe on ne peut rien refaire ni changer j'ai grandie dans une sorte de chaos dont je ne suis pas amère, j'ai ainsi appris  à évoluer,  à prendre du recul malgré les cicatrices que vous à offert la vie. Il faut tout d'abord préciser que mes parents étaient Parisiens, pour ma prime enfance, je me souviens plus trop hormis la cime des arbres que je voyais défiler car les premières années étaient sur les routes. Ils n'étaient pas des gens du voyage non plus, mon père est  né porte d'Italie et ma mère à Nanterre. Rien à voir même, toutes mes origines sont à Paris, mon arrière grand mère parternelle était de Belleville, elle était à l'école avec Maurice Chevalier quand à son époux, il est mort après la 1ére guerre mondiale. Mes grands parents du coté de mon père habitaient Gournay sur Marne et du coté de ma mère bien que je ne les ai vu qu'une fois seulement, mon grand père et sa nouvelle femme habitaient à Rueilmalmaison. Je dis nouvelle femme car ma grand mère est morte très jeune et je ne l'ai pas connue. Ils étaient tous les deux professeurs au Conservatoire de Paris et avaient une petite école de musique à Rueil. Pour mes grands parents coté paternel, mon grand père était expert en tapis d'Orient et ma grand mère au foyer. Sinon, je ne connais pas grand monde dans la famille, une tante un peu excentrique qui habitait Paris autrefois, une cousine qui s'appelle Virginie, un frère que je n'ai vu qu'une fois qui était à l'époque à la Garenne Colombe et une soeur dans le sud avec laquelle, je ne souhaites aucun contact. Décidés donc à fuir la région Parisienne à l'époque ou mon père était taxi et ma mère au foyer, voila donc la bonne idée de partir sur les routes de France avec une Chambort et une caravane. J'ai passé les trois premières années de ma vie sur les routes et en Bretagne à Portivy dans la Baie de Quiberon    ou la bas j'avais une nourrice qui s'appellait Mélanie car ils vendaient des babioles merdiques sur les marchés. Mais comme les bonnes choses ont une fin, ils ont décidés de repartir. Les années qui ont suivies, je ne m'en rappelle pas trop à part une halte au commissariat, je pense que j'avais deux ans. Mes premiers vrais souvenirs sont donc dans la Sarthe quand la caravane commencait à tomber en ruine, et qu'avec deux enfants, ils n'ont eus d'autre choix que de poser nos valises dans un petit village qui s'appelle Saint Jean de la Motte. Cette époque la m'a vraiment marqué comme une période sombre, la caravane était encrée au sol et marquait la fin des voyages, pire même quand pour le coté comique la brave Chambort qui servait ensuite de serre à les tomates s'est transformé en 2cv. Mon père à trouvé un boulot à ramasser des champignons aux Royal Champignonières et ma mère s'est remise à boire dans ce trou paumé. Elle ne buvait pas raisonnablement, mais de plus en plus et cachait ses litrons comme elle les appelait dans un puit pour les garder au frais. De son coté mon père était délégué syndical et se crevait le cul à convaincre les autres salariés pour instaurer le droit du travail dans leur boite. Souvent, il rentrait en hurlant en voyant ma mère soule qui s'était encore cramé les cheveux à la lueur de la bougie. Il faut dire qu'à part le puit, il n'y avait ni eau ni électricité. Et le vent se levait dans les voiles, elle  fini un jour par se pencher un peu trop et commencait à ressembler à une torche humaine. Il faut alors imaginer le tableau pour une enfant de trois ou quatre ans une caravane, sur un terrain vague, une voiture en ruine, et la 2cv. Je commencais à aller à l'école maternelle et fringueée comme l'as de pique, on était assimilé à d'autres pouilleux du coin qui étaient quand à eux vétus de sacs à patates. C'était dur ... très dur.. On dormait encore dans la caravane et le soir souvent je les entendais dire ont aurait jamais du avoir de momes ... les seuls moments de joie étaient lorsqu'un ami venu de Créteil venait nous voir, je l'appelais tonton Guy, il nous donnait des bonbons ou quand les voisins venaient dans leur résidence secondaire dans la maison d'à coté. Surement devaient ils avoir pitié en nous invitant le temps d'un gouter, moment que l'on ne connaissait pas était magique dans une maison propre en buvant un jus d'orange dans une salle de jeux. 

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et que dans un élan d'aventure, ils ont voulus partir à la campagne