Le club des mouches à merde
Le 09/09/2013
Parfois j'ai comme des larmes au fonds du coeur, je le sais car elles me remontent à la gorge mais ne coulent pas. D'ou vient cette douleur silencieuse qui te rends parfois si triste, je n'ai même pas le courage de me le demander. Parfois, le questionnement est si inutile que l'on ne veut surtout pas en savoir plus. J'assumes mes choix sans trouver les mots qui conviennent dans pareille situation. D'abord, quels mots peuvent vous venir à l'esprit quand la seule chose importante est que ce chagrin s'en ailles. Non, tout cela heureusement n'est pas une tristesse durable pas plus d'ailleurs de ceux qui vous l'ont gentiment transmise. Juste un coup du sort. Je pense être dans une situation ou je n'ai rien à espérer je pense qu'en 1915 mon état d'esprit aurait plus été en vogue à m'exprimer par écrit et n'en jamais rien dire autours de moi. J'ai tellement appris à encaisser que je connais même plus la révolte que je portais autrefois. Je prends des autres ce qu'il me donnent, sans trop creuser et pour cause. Pourtant je sais que les moments heureux peuvent faire très mal ensuite car ils ne sont que provisoires. Arrive un moment ou je ne comprends plus les autres et leur façon de me voir aussi forte alors que surement je ne le suis pas autant. Même mes animaux sentent quand ca ne va pas et les gens qui prétendent te connaître ne le voit pas. Oui j'ai changé c'est sur avant j'aurais cherché à comprendre le pourquoi du comment et redonné certainement à qui de droit le fardeau d'un bagage qui ne m'appartient pas. Aujourd'hui je le portes même si certains cadeaux de la vie sont un peu encombrants. C'est vrai que je suis beaucoup dans le réfléchi et encore lorsque je vois le résultat de mes réflections,mais c'est parce que les autres me font peur dans leur façon d'agir ou de réagir parfois même dans leur façon de penser. Pourtant, je ne trouve pas encore la force de tirer les choses au clair et d'exprimer que je ne suis pas une relation éphèmère. Je me rends compte que bien que célibataire j'ai un profond sentiment de fidélité qui ne me lache pas. Beaucoup appelle "vivre" le fait de partager des moments sans calculer les conséquences. Moi je pense que c'est parfaitement égoiste. Je dois être programmée pour subir toutes les situations qui me mettent à l'épreuve je crois. Je suis la nana qu'on trouve gentille, pas con et de bonne compagnie mais pour une compagnie bien limitée si j'en crois les engagements que l'on a pas su prendre pour moi. C'est vrai dans le contexte au final j'ai peut être échappé au pire c'est ce que je me dis et même si c'est blessant je préfères pas car dans ce genre de configuration je n'aurais pas vraiment été heureuse à être nourris d'espoirs d'illusions et de trahisons aussi. Incapable de réagir, car j'ai déja entendue tellement de conneries dans ma vie j'écoutes et j'encaisse en tant que femme de personne comme d'habitude. j'ai l'impression de me faire du mal à prendre sur moi autant et de ce coté la, j'ai toujours eue un don naturel. Je ne suis pas tendre avec moi même mais vaut mieux être réaliste et accepter ses forces comme ses faiblesses ca permet d'avancer mais comment le serais-je quand il me manque une partie de moi même quelqu'un qui me comprends, qui crois en moi, qui me sait me rassurer et me soutenir lorsque le besoin s'en fait sentir. Pas quelqu'un quie est la ponctuellement en étant gentil aimant et drole et qui tourne les talons car ca me déchire le coeur sur le moment. Dans la vie, je ne dis rien de tout cela car je n'en suis pas arrivée au point de perdre ma fierté en plus mais je l'exprimes par écrit en me disant que peut être un jour quelqu'un me comprendra. j'imagines la souffrance des personnes qui divorcent moi, qui n'ai voulu m'engager qu'une seule fois en tout et pour tout. Il m'arrive seulement de souffrir de l'absence comme une blessure invisible mais qui est loin d'être superficielle. Certes on me crois forte autonome et relativement infifférente mais ce n'est qu'une facade pour me protèger. Il est vrai que passer à coté des autres comme on veut ne pas voir qui ils sont vraiment ne pas prendre en considération qu'ils ont aussi un coeur est un bon moyen de se donner bonne conscience et de ne pas se préoccuper et de considérer d'emblée plus solides qu'ils ne le sont en réalité. Au final je me dis aussi que je ne perds pas grand chose car je ne voudrais surtout pas creuser ma vie en ce sens la. Les gens vous montrent leur valeur à la mesure de leur fidélite de coeur et d'esprit à la mesure de leur franchise aussi et du respect dont lls font preuve envers vous et souvent c'est ici que l'on a de grandes surprises. Ils vous diront qu'ils ne faut pas trop se poser de questions qu'il ne faut pas trop réfléchir et pour cause la réflexion pointue sur la fidélité de coeur et d'esprit sont pour eux un peu une science jusque la inconnue. C'est vrai que je suis dure avec les autres mais comment ne pas l'être parfois. J'ai bel et bien les pieds sur terre et ce qui fais le plus mal est justement le moment ou dans une situation tu n'ai plus vraiment toi même que tu te décourages et que tu tournes les talons a ton tour.car tu ne veux pas te faire bouffer par la situation. Bien sur que je n'ai pas toujours vécue ca et heureusement seulement le peu de fois ou j'ai voulue créer un lien et m'investir pour m'appercevoir que tous ca ne menait nul part. Comment peut on avoir aussi peu de conscience dans la vie je ne comprends pas. Durant ma jeunesse c'est pour cela que j'étais assez rebelle car je m'attendais déjà à ce genre de revers puis j'ai rencontré certaines personnes peu mais assez capable de respecter une vraie fidélité de coeur. Ils sont compris que mon coté sauvage venait pour bonne part des trahisons, ils ont su m'entourer certains sont devenus amis ou encore comme de véritables parents pour moi. Merci à eux qui m'ont permis de me construire avec des bases solides moralement. Plus de 28 ans après ils vont encore partie de ma vie. Et puis la jungle de ta vie m'a apprise comment tracer ma route sans m'arrèter aux mauvais endroits en quète perpétuelle d'un véritable chez moi. Bien trop dure à comprendre, a saisir , à retenir ou rassurer j'ai continuer ma route. Je le reconnais une seule fois j'aurais pu poser mes bagages avec quelqu'un de bien mais la baroudeuse que j'étais devenue ne voulait pas faire souffrir par mes excès d'indépendance et de caractère aussi. Pour mon plus grand malheur je l'ai perdu alors qu'a mes yeux il etait tout mon coeur mon ami mon pt'it frère. Je n'ai pas vu filer sa vie. Depuis je ne suis plus la même car je connais les valeur d'une véritable tendresse. Sa disparition m'a ouvert les yeux même si elle m'a brisée le coeur, des yeux qui ont pleurés longtemps tant passer par la est atroce. A présent je suis quelqu'un d'autre qui prend en considération les conséquences de mes agissements. Toujours célibataire, je ne sais même plus si quelqu'un pourrat un jour me comprendre et devenir l'autre partie de moi même sentimentalement. Le problème est que les gens ne sont attirés que de ce qu'ils peuvent tirer de toi pas pour ce qu'ils ont envie de construire avec toi comme ca c'est tout benèf pas besoin de se casser le cul. Bien sur que c'est à moi de dire non et si en moi il n'y avait pas ce coté fidélité , je le dirais surement. S'il n'y avait pas cette philosophie qui fait de moi la femme de personne ca serait déjà fait aussi. Je ne serais pas moi même si j'étais contraire à ce que je pense je me contenterais peut être comme beaucoup des valeurs dérisoires. Je deviendrais alors aussi tout aussi égoiste et quelque part tout aussi dégueulasse. Je passerais à coté des autres et peut être que je deviendrais même encore plus con. Mais ce n'est pas au goût du jour ni à l'ordre de ma vie. Mon itinéraire particulier m'as fait découvrir autant de poésie que de trahison, autant de joies que de peine autant d'amour que d'indifférence et pour cette raison quoi qu'il arrive je n'en garde pas un gout amer. Je ne me gardes pas sur moi les traces des conneries que l'on a pu me faire vivre car j'ai compris depuis longtemps que ces formules toutes faites de gentillesse n'étaient pas pour moi. Je n'en garde aucun regret car certaines attitudes sont tellement petites et bassement stupide que ca n'en voudrait pas la peine. Etre un peu triste parfois m'arrives ou dépitée des fois devant de tels constats mais j'ai un coeur et un cerveau aussi. On ne peut pas tous être muni du cerveau d'une mouche à merde toujours a tournoyer au dessus des situations épineuses. J'adores l'exagération car au moins elle me redonne le sourire et me permet de tourner tout cela bien vite en dérision. J'efface ensuite c'est moment ou raisonne comme une musique triste dans ma tête je parles de musique ou tous les instruments s'expriment en coeur pour soulever le votre. Et je passe bien vite à la dérision comme on passe d'un moment sérieux avant de voir défiler une fanfare dans son esprit. Vider au moins toutes ces pensées c'est déja pas si mal car ca fait du bien...;