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Pour tout savoir

Sans titre

Le 11/01/2015

Je me suis trouvée incapable d'écrire par la peine due aux massacres des jours derniers. Moi qui pensais avoir une certaine aisance pour m'exprimer, je n'ai pu que rester muette. Une profonde tristesse retenait surement les mots ainsi que la pudeur. Des mots me semblent encore difficiles à mettre bout à bout tant la perte de ces géants de la dérision est une atteinte au coeur. Biensur, je n'oublie pas tous les autres hommes et femmes qui ont été victimes d'une folie meurtrière. Les mots ne ressemblent plus à rien et me semblent bien dérisoires  depuis quelques jours. Mon grand père en aurait pleuré surement s'il était encore de ce monde, car ce sont "des gardiens de la liberté" qui ont été assassiné. Ce qui me console un peu est de savoir que partout dans le monde, les hommes et les femmes se rassemblent dans une dignité inconnue jusque là duemoins à ma connaissance. Je n'ai pu d'ou je suis géographiquement participer à un rassemblement travaillant humblement pourtant dans deux groupes de presse et autant dire que la mobilisation de tant d'hommes et de femmes m'a surprise. Les larmes de certains ont fait couler les miennes car enfin une union existe contre l'extrémiste, la folie et aussi contre la bétise tellement dangereuse à mes yeux. Ceux qui fréquente mon site, sont j'en suis sur de ceux qui ont eu autant de peine que moi. Pour une fois, je ne sais plus vraiment écrire car les mots me serrent la gorge quand je pense à tous ces libertaires que l'on à abbatu. Ce sont les notres que l'on à tué ceux qui ont souvent poussé les portes de la provocation pour ouvrir celle de la liberté.. Juste avant le drame, je parlais justement qu'il était grand tant que les hommes s'unissent pour un monde meilleur, après le chaos que nous venons de vivre, je crois que je le vois naître et j'espère de tout mon coeur qu'il sera durable pour nous tous..

Nous sommes tous charlie 0

A deux pas de Noël

Le 22/12/2014

A deux pas de Noël, j'espère que vous passerez tous de bonne fëte. Au pied du symbolique sapin, j'espère que vous pourrez trouver un cadeau pour l'amitié, plusieurs pour la gentillesse, un petit pour la simplicité, un autre pour la sincérité et le plus gros pour l'amour autours de vous. A l'aube d'un jour ou tout le monde serait un peu plus solidaire le sapin brillerait alors de milles étoiles pour tous... N'oubliez pas ceux qui sont malheureux ... un beau geste ne coute pas grand chose mais enrichit au combien les êtres humains.

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Ecole Raymond Barre, rue grand pont et rue des Carmes

Le 17/12/2014

Je suis donc partie de mon boulot malgrés que le directeur m'est rappelé plusieurs fois pour que je revienne. Mais revenir en arrière n'était pas dans ma nature arrivée à saturation. Seuls me manquaient les habitués du magasin. En parallèle, j'avais fais des tests d'entrée dans une école et alors que je n'y croyais plus vraiment, j'ai recu une lettre indiquant que j'étais recue. J'allais donc reprendre le chemin de l'école à 21 ans mais peut importe, j'étais contente d'avoir réussie. J'entrais à l'Ecole Raymond Barre qui déjà à l'époque n'était plus professeur de droit depuis longtemps. On y étudiait l'architecture dans l'éventualité de trouver une place dans un cabinet ensuite. Au début ca allait à part les cours de maths auxquels je suis allergique. Mais, je venais du monde du travail et du coup je n'avais pas beaucoup d'affinités avec le reste du groupe, d'autant que je ne les cherchais pas. Au fil des mois, je me demandais ce que je pourrais faire dans la vie avec un tel bagage, qui me conduirait au mieux à devenir secrétaire. Je suis donc restée deux ans à étudier avant de reprendre le chemin d'un nouveau magasin. Je suis rentrée aux Nouvelles Galeries, rue grand Pont, véritable fourmilière du commerce .Les sous sols ressemblaient à une ville sousterraine avec des employés qui couraient de tous les cotés. Contraste avec les étages du dessus qui brillaient de milles feux dès l'ouverture par des jeux de glace et des luminaires dans tous les coins. Il fallait être un robot encore plus efficace, entre eux, ils se parlaient à peine ou juste pour parler de banalités du genre "ou est ma caisse". Une fois au bon rayon, plantée comme un mannequin, il fallait juste sourire bêtement et encaisser les articles durant toute la journée. Planait une foule de parfum qui finissait par mettre des hauts de coeur surtout le matin, encore pire que dans le bus. Le bus que je prenais en regardant les gens le regard dans le vide. Instinctivement, on regarde toujours à travers une vitre pleine de buée et de traces diverses alors qu'on connait le chemin par coeur. On regarde à chaque arrêt, les gens qui montent et qui descendent alors que cela n'apporte rien. Chacun dans ses pensées, pour aller rejoindre son boulot, presque même sans réfléchir car au final ce n'est pas ce que l'on nous demande dans une socièté bien ordonnée. Je travaillais là car j'avais commencé par là. J'avais bien essayé autre chose car pour gagner ma vie, je n'avais pas vraiment le choix mais ce n'était pas vraiment une réussite. J'ai tenté une fois un contrat de dépannage en restauration pour une grande enseigne mais ca avait été catastrophique. J'ai battue le record inégalé de faire tomber cinq ou six pizzas en cuisine en même temps grace à un ingénieux système crée par la chaine, qui les fesaient coulisser jusqu'en salle. On fesait des heures de fous, ca ne payait pas et pour le comble on devait être habillés en vert et rouge comme un sapin de Noël. Je me souviens qu'ils avaient même eus le culot de déduire ce qu'ils appelaient "l'uniforme" sur la misère de salaire. Il est vrai cependant qu'à l'époque du bon vieux franc, on pouvait encore s'en sortir, ce qui parait plus dur aujourd'hui. Comme vous l'aurez deviné, la restauration et toutes ses contraintes notamment celle de rentrer en pleine nuit, vers trois heures du matin en traversant toute la ville pour rentrer chez moi, ce n'était vraiment pas mon truc. Du coup, je m'en suis tenue au mois d'essai..

Le magasin rebaptisé ensuite...Nouvelles galeries 1

Place de la republique custom

De retour, dans les supermarchés

Le 16/12/2014

Après mes mésaventures de la Haie de Routot, je revenais à Rouen ou j'ai ramé un peu mais j'ai retrouvé un petit appart et un boulot. De retour dans un magasin dont je tairais le nom, rue Orbe, juste derrière l'Hotel de Ville. En fait d'appartement comme souvent en centre ville s'était plutot une piaule avec un coin cuisine. Le style d'appartement que l'on ne peut pas meublé sinon on ne peut plus rentrer mais peu importe pour quelques mois, je savais ou dormir. Le fils de mes amis avait eu l'idée de prendre aussi un studio sur le même palier, ca promettait d'être calme car lui ne bossait pas souvent. J'aimais pas vraiment les gens qu'il fréquentait même si moi, je ne fréquentais pas grand monde. Je me suis juste acheté une petite table en chène que j'ai toujours d'ailleurs et un canapé, j'avais 20 ans. Je suis rentrée dans mon boulot à m'occuper des fruits et légumes et je me rappelle encore de la bande son qui se mettait en route à 8h00 pile quand je passais la porte. "Imagine" de Catherine Lara, du coup, je pouvais plus la voir cette chanson. Les filles qui fesaient partie du personnel étaient toujours aussi bêtes et tordues que dans la première grande surface, à jouer des coudes pour avoir un sourire narquois du patron. Moi, j'en avais rien à faire, je bossais la pour manger et manger seulement vu le salaire. Je fesais mon train train, je commencais à connaitre tous les gens du quartier, ceux qui avaient l'air triste, sans boulot, avec des chaussures usées, les autres n'attiraient pas mon attention. J'allais chercher dans la réserve ce qui allait être pour la benne le lendemain et je leur donnais sous les légumes dans une cagette. Trois mois plus tard, je recevais les félicitations de mon patron car le chiffre d'affaire de "mon" rayon entre guillemet avait augmenté de 4%. Ils n'ont jamais su qu'a donner ce qui est de toute facon perdu amenait les gens a venir régulièrement. Je comprenais dans leurs regards, je savais lire leurs difficultés et parfois leurs peines car j'avais traversé les mêmes. Pour me remercier, il m'a donné la responsabilité du rayon libre service mais qu'est-ce que j'en avais a foutre. Leur système de réussite ne m'interressait pas de toute façon. Je bossais, je prenais des cours, je bossais... J'ai finis par cumuler les heures le matin, l'après midi, le soir et la nuit pour payer mes cours. Un responsable remplacant est venu pendant quelques mois, je ne me rappelle plus de son nom, un breton,  je crois Leguenec un truc comme ca enfin on sait jamais s'il se reconnait.. Il sortait de l'école de commerce l'écal et n'était pas vraiment chiant. Il me courait juste un peu après mais il à remballé son scénario quand il s'est appercu que je m'en foutais complètement. Je n'étais pas dans cette vision, pas encore et pour un bon moment. Peut être car on avait tenté de faire de moi quelqu'un d'autre, qu'on m'avait brimée, je m'interressait plus vraiment au rapport homme femme que je rejetais peut être comme la peste. J'avais besoin de me construire encore pour relever la tête, regarder les autres dans les yeux en étant moi. Pas facile quand tant de gens vous on bousculés en en étant fiers, de ne pas devenir sauvage. Je me plaisais dans cette liberté ou je voyais la vie au quotidien comme elle est. Juste un peu de temps pour rèver, observer, prendre du recul mais pas de temps pour l'écrire car il me fallait travailler. Je lisais en revanche pour travailler mon français. L'amitié de gens qui venaient me voir régulièrement me réchauffait le coeur, car la routine s'était installée pendant quelques mois. Le même bus, le même escalier, les mêmes bruits aussi des fois. J'ai trouvé une vieille machine à écrire, de celle si vous l'avez connue qui restait bloquée quand les baguettes de frappe s'emmèlaient d'un seul coup. Modeste souvenir quand j'y pense car je trouvais ca pratique en plus. Quelques mois sont passés, le renouvellement de mon contrat à durée déterminée et je commençais à m'ennuyer. Je fesais de plus en plus d'heures, jusqu'au jour ou un matin ou le responsable ne m'a pas vraiment respectée. J'ai dis à mon patron "Vous êtes un con" et oui finit le bon temps, il était revenu remplacer le stagiaire. Finit l'ambiance au beau fixe que je m'étais casser le cul à instaurer, il fallait être con à l'époque, se faire des vacheries... Je lui ai donc dis merde et je me suis barrée. ¨Pour la petite histoire, je me rappellerais toujours d'un client qui est venu s'interposer entre lui et moi à la caisse à l'ouverture en lui disant "Si elle vous dit que vous êtes un con  alors c'est vraiment que vous devez être un con".

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A l'aventure sur les marchés, dans le désert

Le 12/12/2014

Après cette soirée, pour ceux qui n'ont pas suivi, " un taxi pour Noël", je me fesais ce jour la mes premiers amis et pas les moindres. André travaillait pour une boite qui ramassait les poubelles tot le matin, Ginette était nounou pour les enfants de la DASS d'ou leur nombre lorsque je les ai vu pour la première fois chez eux, au Mont Gargan. Ils avaient tous un coeur énorme et surtout il ne posaient jamais de question. Je venais les voir souvent, on partageait des moments simples, on jouait aux cartes ou on allait faire les courses ensemble... ils trouvaient toujours un motif pour m'inviter et j'avoues que je m'y suis attachée tant ils étaient adorables. Raleurs, parfois gueulards mais avec un coeur gros comme je n'en ai rarement connu chez les gens. Dédé (André) était un passionné de mécanique autrefois plus connu sur le terrain de la cote Sainte Catherine pour le moto cross, Ginette avait tellement à faire entre tous les enfants que je ne sais même pas si elle à eue le temps un jour d'avoir du temps un loisir quelqu'il soit. Un couple solide comme il en existe peu, qui vous donne sans le savoir des valeurs comme des paillettes d'or qui peu à peu déteignent sur vous. Moi j'étais encore jeune, souvent ils me chambraient mais ils avaient raison. Ils m'ont acceuillis souvent sous leur toit en me disant que s'était pour partir en vacances mais je me doutes que s'était pour donner un peu de confort à ceux qui n'en n'ont pas. Quand je pense à eux vous ne pouvez pas savoir au combien ses souvenirs sont encore présents et me soulèvent le coeur même si j'ai pris de leurs nouvelles, il n'y à pas si longtemps. C'est tellement rare les gens qui vous ouvrent leur coeur, leur maison, vous donnent leur confiance sans fouiller dans votre vie. Une confiance qui à permit de me rassurer surement moi qui était devenue un peu sauvage et de les adopter aussi les uns et les autres. Après un épisode infructueux ou j'avais tenté avec un de leur fils de faire les marchés du coté de Routot autant dire dans le désert c'est du pareil au même, c'est encore Ginette qui m'a receuillie quand malade avec 40 de fièvre et que je ne tenais plus le coup. J'avais tout prévu pourtant, une maison à coté d'un manoir, un stock, un peu d'argent tout sauf un échec cuisant. Dans la maison à la Haie de Routot exactement, je n'avais même plus de chauffage... il y avait une cheminée qui en marche libérait plus de fumée à l'intérieur qu'à l'extérieur. Mes amis étaient la pour pas que j'y laisse ma peau car je n'avais plus d'argent et plus d'énergie non plus. Je sais pas ce que je leur avais fais par la bas du coté de Bolbec et aux alentours mais personne n'achetait de mes fromages sur les marchés si bien qu'à bout de force, j'ai du renoncer...

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Rien n'avait trop changé depuis cette époque, les camelots se fesaient déja chier...

Une tite pensée pour Brindille de Paris

Le 04/12/2014

Tite pensée pour Brindilles qui met toujours de bonne humeur....

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Vous pouvez éteindre la lumière

car le noir est ce que je préfères.

Quand je chante, autours de moi s'éclaire

tout l'amour qu'il existe sur terre

J'suis Brindille de Paris, je brille dans la nuit

brillent mille paillettes et c'est la fête

Car sur la scène soudain je m'éverveille

Pas un jour, ne peut être pareil

pour donner tout ce qui étincelle

à tous ceux ou bien à toutes celles

J'suis Brindille de Paris, je brille dans la nuit

Brillent milles paillettes pour faire la fête

Sapin de Noël

Le 03/12/2014

Aujourd'hui le sapin en préparation.. vous pouvez laisser une boule scintillante en commentaire... on commence la déco de Noël sur le net... à bientot

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Le Père Noël

Le 28/11/2014

Le père Noël... j'y ai cru pas mal de temps.... Souvent, il s'est planté soit de cadeau, soit d'adresse mais comme s'était bien d'y croire pendant ma jeunesse. Je me souviens encore quand je regardais la neige tomber dehors, quand ce tapis blanc se teinte en bleuté et qu'on voit les flocons virvolter doucement avant de tomber de la nuit. J'y croyais encore peut être, de toute façon, je n'avais que ça pour espérer. Chez moi, si je puis dire ainsi, quand j'étais môme, on ne croyait en rien, même pas en l'avenir si bien que s'est peut être pour ca que je fuyais dans l'imaginaire, pour voir les choses autrement. Je n'ai pas été malheureuse car en fait tout paraissait à l'époque tout à fait normal. Aujourd'hui les enfants regorgent de tout mais à l'époque, il fallait vraiment beaucoup de volonté pour obtenir ce que l'on convoitait. Je ne pense pas que s'était mieux loin de là, mais on avait beaucoup plus d'éducation et de respect car on ne pouvait pas faire autrement. L'essentiel n'est pas dans les conneries qu'on achètes à nos enfants mais dans toute l'éducation qu'on leur donne, dans les valeurs qu'on leur apporte et l'amour qu'on leur offre. L'important, j'ai toujours connu Noël ou presque en essayant de faire avec ou de faire au mieux.. Avec ses quelques petits souvenirs, j'espère qu'il vous comblera de cadeau sans se tromper de destinataire surtout ceux qui vous font le plus chaud au coeur..

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