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Pour tout savoir

La dinde serait-elle le plat favori à Noël?

Le 27/11/2014

Vous l'aurez surement remarqué, on ne croise pas des dindes qu'en périodes de Noël. Essentiellement concentrées sur les étals en fin d'année, on peut cependant souvent la croiser à la campagne ou si vous avez de la chance assise dans un bar à siffler un coca. J'extrapole, non la dinde ne soupçonne pas toutes ses possibilités.... elle n'en sait rien...car elle passe le plus clair de son temps dans son poulailler à regarder dans le vide et répendre de la fiante autours d'elle.  On pourrait penser que pauvre volatile, ne connait que le sort de se faire plumer, mais justement, c'est souvent l'inverse. Après tout ce n'est jamais qu'un énorme poulet qu'on dispose au milieu de quelques marrons. C'est sur que dans la vie, elle finit toujours par ce ramasser des marrons.. quel triste sort mais heureusement ... même ca elle ne le voit pas venir. Son intelligence ne dépasse pas le coéfficient intellectuel d'un poisson rouge et bizarrement, elle attend les fêtes pour se manifester... Heureusement les temps ont changés et cette volaille traditionnelle à laissée place à d'autres mets beaucoup plus fins, car la dinde pour être honnète est parfois est lourde à digérer ou faut-il de fabuleuses recettes pour qu'elle ne soit pas fade voire farineuse ou enfarinée. Bref, dinde ou pas, le débat reste ouvert à tous les amateurs....

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Un taxi le soir de Noël

Le 27/11/2014

Je prenais donc le taxi, qui à mon grand étonnement connaissait mon nom et mon prénom. On roulait et je regardais défiler les lumières orangées qui brillent sur le macadam, après tout, personne ne m'attendait et je n'attendait personne.. Il me déposa dans une rue peu éclairée, je m'en rappelle car ce n'est pas rassurant quand le taxi baisse la vitre pour vous dire "bonne soirée..". Je ne voyait pas grand chose à part des voitures garées sur le coté et un phare qui éclairait péniblement le milieu de la route. Je me suis dis sur le coup que s'était une mauvaise blague ou pire mais qui avait payé le taxi pour m'amener la?.. Je voyais quelque chose se rapprocher, plus tard, je voyait et un mec qui poussait une moto sur le coté. Celle la même qui emettait un semblant de veilleuse au loin. Il me dit "C'est toi Sylvie"? J'ai du bégayer que oui.. Il ne paraissait pas du tout surprit alors que de mon coté, je ne comprenais plus rien. Je n'étais pas rassurée quand il s'est garé et m'a dit de descendre des marches en pente raide devant lui presque sans rien y voir me disant qui plus est "fais attention". Je me demandais ou j'étais tombée et comment tout cela allait finir ne serait ce qu'une fraction de seconde. Je voyais fort heureusement l'encadrement d'une porte plus bas, apparemment j'arrivais au bout du jeu de piste. Le type me dit cette fois çi " fais pas attention" en passant devant moi pour ouvrir la porte. J'entrais, restant collée au paillasson de l'entrée comme si je ne voulais pas le quitter d'une semelle. Le type était parti, je sais pas ou, je voyais des enfants passer devant moi, j'entendais des voix sortants de toutes les pièces. Ils me disaient bonjour à tour de role comme si s'était normal. Plein de choses me traversaient l'esprit en cet instant mais surtout celle que j'étais au domicile d'une famille, qui plus est, nombreuse car il en venait de partout qui fesaient des allers et retours. Chacun s'arrêtait pour me faire un bisou, un garcon, trois filles, le père et pour finir la maitresse de maison qui venait m'acceuillir en quittant son fourneau. Moi, je n'avais pas bougé, collée au sol comme le papier peint sur les murs. La maitresse de maison, je l'ai reconnue pour être une cliente régulière du magasin ou je travaillais, elle s'appelle Ginette. C'est vrai que souvent, je ne voyais pas certains articles, les plus chers en me disant, au moins ca sera pour ses momes. Le soir de Noël même, elle m'avait tendue une pièce de cinq francs après avoir payée ses courses. Et même si je n'avais rien, j'ai refusé en lui disant "Non merci Madame, je ne l'ai pas fais pour ca..". Je pensais à tout ca en la voyant dans l'entrée de sa maison. Elle me prit par le bras et m'emmenas dans la salle à manger ou tous étaient réunis. J'étais réellement génée mais depuis le début, je ne savais pas comment gérer la situation. Je fis alors connaissance avec André, Nathacha, David, Nadège, Sandrine et Eric, le mec de la moto en panne. Je fesais aussi connaissance avec la chienne Souany, qui paraissait elle aussi me connaitre en battant lourdement de la queue. Tout ca me paraissait irréel, moi qui n'avait plus rien ni personne dans la vie. Souvent réfugiée dans le silence à un point tel d'en oublier les bruits qui fourmillent dans les rues. Devenue solitaire pour me construire, apprendre et observer, je me retrouvais ainsi la ou je ne connaissais personne. Me sortant de mes pensées, Ginette m'indiqua ou m'assoir et la, je voyais sur la table une étiquette avec mon prénom. J'ai encore pensé à ce moment la qu'il y avait deux Sylvie, qu'ils s'étaient surement trompés de personne mais à coté du verre, il y avait un petit paquet avec encore écrit mon prénom. Je ne peux pas dire tout ce que j'ai ressentis et ce que je ressents encore à ce souvenir qui me tire encore une ruée larmes aux yeux. Elle m'a dit de l'ouvrir, je m'en rappelle s'était un flacon de parfum, un de ceux même qu'il y avait au magasin ou je bossais mais peu importe, c'est l'un des plus beaux cadeau de ma vie, celui que je n'oublierais jamais fut-ce au bout de trente ans...

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Boule de Noël

Le 26/11/2014

Juste une petite boule de Noël .... pour décorer la journée .... et bientot le traditionnel sapin...

Boule rouge

Route de Darnétal

Le 26/11/2014

J'habitais donc une chambre, route de Darnétal. Un douze mêtres carré tout petit mais je m'en foutais. La journée, je voyais passer tout les profils à la caisse, de toutes les catégories sociales et de toutes les origines. Ce boulot, je m'en foutais étant purement alimentaire... j'avais 19 ans. Sur la photo qui est certes plus ancienne, je revois l'ancienne maison en brique ou je louais. Dans la rue, il y avait bien un café épicerie encore à l'époque qui s'appelait, le petit tambour. Mes journées étaient bien remplies mais financièrement je n'avais plus rien. Peu importe, j'ai tenu le coup le plus possible. Certes, je n'avais rien mais j'avais la liberté et tant de choses m'interessaient que je ne me voyais pas baisser les bras. Les mois passaient jusqu'a Noël. C'est vrai aussi que mon patron et tout ses toutous étaient de vrais cons et j'avoues je ne voyais pas toujours ce qui passait sur le tapis. Je m'étais attachée à une famille qui passait toujours avec de nombreux enfants. Je me demandais bien comment ils pouvaient y arriver aussi nombreux et à ma grande surprise, le 24 décembre, un taxi m'attendait à la sortie de mon boulot, en m'appelant par mon nom. Je n'ai pas vraiment compris car je ne connaissais personnes, plus tard, arrivée à destination, j'ai compris...

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Bien plus tard arrivée à Rouen

Le 26/11/2014

Je passe les détails trop sordides de mon existence car malheureusement ils ne sont pas dignes d'interet. Je ne connaissais rien de la vie et en cherchant un échappatoire, j'ai eue une enfant bien trop jeune. Je ne regrette rien même si j'ai connu le plus sordide qu'on puisse imaginer. Je suis partie de tout cela car l'ambition de connaitre une autre vie m'a sortie la tête de l'eau et de m'enfuir de cette région ou à l'époque être complètement stupide était une fierté. Il faut dire que dans la petite ville ou j'ai connu tous ces déboires, ils sont réellement stupides à un point que c'est encore plus étrange que l'auberge ou se trouve l'arpenteur dans le Chateau de Franz Kafka. La seule différence est que j'ai réussis à partir à Rouen. Je n'avais rien qu'une petite chambre car une copine connue en stage m'avait hébergé un peu plus d'une semaine. J'étais arrivée la et le plus fort avec une pelle de valises et seulement que deux mains. Je me suis débrouillée donc j'ai trouvé une chambre et un travail dans un magasin, Place St Mars. J'étais rentrée au culot pour avoir du boulot parmis une file de demandeurs qui attendaient tous devant la porte. S'était pas génial comme taf mais je m'en foutais, de toute facon dans la grande distribution c'est un concours permanent pour celui qui sera le plus con. Les autres ne me calculaient pas, moi je les observais s'agiter et se tirer dans les pattes pour la gloire et la considération du patron. Un patron qui s'en foutait d'ailleurs car à part compter ses billes on ne le voyait pas plus que ca. Moi venue direct de la campagne reculée, quel choc.... les bars, le bruit des bus, la pollution, la pluie sur le macadam orangé lorsque l'on rentre quand il fait nuit. J'ai vite épousé la sollitude car au fond de moi j'en avais besoin. Ce phénomène qui fait que tant de gens se croisent mais ne se regardent pas, ou l'on est seule dans les rues peuplées pourtant de gens de toutes sortes, j'aimais bien. Un peu sauvage, je ne m'arrétais que chez un bouquiniste en rentrant car je voulais tout reprendre à zéro et je m'interressais à tout. J'ai travaillé des nuits entières en allant au boulot le jour pour maitriser un francais correct. Je m'interessais à tout, aux Beaux Arts, aux expositions, à la sculpture, à la photo, tout m'attirait. J'adorais apprendre de la vie, des autres avec une distance suffisante dont j'avais besoin. Les idiots m'avaient tellement empéchés de vivre et fait de mal dans ma jeunesse que je me retrouvais libre à Rouen en appréciant la liberté d'apprendre, de construire mes valeurs et mon expérience en oubliant peu à peu les imbéciles....

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La briqueterie...

Le 26/11/2014

Je pense avoir les plus grands souvenirs à la Briqueterie. Peut être parce que je grandissais... Coté école, j'étais définitivement à part car il faut dire que dans l'Eure plus on y reste moins on apprend ( désolé pour les Normands de souche ). Bref, on fesait les marchés et ça j'aimais bien.. enfin une sortie dans la semaine.. L'hiver s'était plus dur.. le jour se couchait tot et souvent je restais à regarder si la neige allait tomber dehors par la fenêtre. La ou l'on distinguait à peine la niche du chien qui restait quoi qu'il arrive dehors. L'ambiance ne s'arrangeait pas loin de là, les parents se séparaient, se retrouvaient, je ne cherchais plus à comprendre réfugiée depuis longtemps dans mon monde. J'aimais me ballader, écrire, je ne cherchais même plus à communiquer. Sourds à ce qui les entourait hormis les aléas perpétuels ce n'était plus la peine... je ne savais pas encore que bientot, je partirais pour construire ma propre vie....Cartes postales photos grande briqueterie mecanique a fours continus le torpt 27210 10194 20080315 q2y7j2t1q3o8b8u8l2c0 jpg 1 maxi

Noel dans un mois

Le 25/11/2014

Bientot Noël... dans un mois exactement.... j'espère que vous passerez tous de bonnes fêtes car dans la vie, il ne faut jamais oublier de passer de bons moments. Un peu de chaleur humaine dans ce monde est toujours la bien venue alors en avance ..... de bonnes fêtes pour tous en perspective.

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Bétise humaine

Le 25/11/2014

Je ne m'étais pas encore appercue combien la bétise humaine peut être néfaste. Elle ravage tout sur son passage comme un troupeau de moutons d'ailleurs on ne sait pas vraiment pourquoi, on sait seulement comment. Au début choquée, puis dépitée avec du recul pour mieux réaliser, je n'arrives pas en comprendre les véritables raisons. Est-elle volontaire innée ou pathologique. Est-ce un cheval de bataille pour certains de se ridiculiser ainsi en trimballant des valises pleines d'incohérences? Heureusement assez rare, mais certaines formes d'imbécilité vous surprennent véritablement. Même si l'on est pas dans la peau de l'autre, la bassesse devrait pourtant avoir des limites dans ce monde mais apparemment pas. En y réfléchissant, je pense que non ca doit être de naissance selon les cas extrèmes et desespérés. Pour revenir au raison d'une idiotie sans bornes, peut être n'y en a t'il donc pas et à vrai dire hormis le manque de connaissance minima. Je n'ai pas envie de perdre mon temps dans le genre cas de figure stérile car tant de gens valent la peine qu'on leur tende la main dans ce monde. Ceux la on ne les voit pas, on ne les entend pas, tandis que l'idiot incurable parle beaucoup mais n'agit jamais. Il brasse perpétuellement les mêmes problèmes et les mêmes histoires qui ne tiennent pas debout. Attend des autres sans se prendre en main lui même, vous aurez reconnu, le véritable boulet. Pourtant s'instruire de nos jours n'est pas difficile, ouvrir et agir va de soi que  lorsque l'on possède un soupcon volonté. Je peux choquer certains en pensant ainsi mais je pense avoir de bonnes raisons. La bétise fait assez de dégats comme ca dans les quatres coins du globe. Je tire mon chapeau à ceux qui ont encore le courage de soutenir les insoutenables, merci quand même pour eux même si pour ma part j'ai eue ma dose...

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