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Pour tout savoir

Le temps qui passe

Le 25/07/2014

Plus le temps passe

Plus je pense à toi

Coté pile l'autre face

seront toujours comme toi et moi..

Courts poemes d amour

Hameau de la belle épine, suite

Le 24/07/2014

Comme je le disais, une chèvre est arrivée puis deux puis trois, issues d'un peu partout souvent négociées pour une somme dérisoire. La grange au fond du champ s'était transformée peu à peu en abri avec des stales, sorte de boxes. Au début, ca allait encore souvent elles arrivaient chez nous car elles n'étaient pas heureuses, marchandées à bas prix un paysan qui voulait s'en débarasser. Ils les laissaient dehors même en hiver dans la neige. Elles trouvaient il est vrai un havre de paix mais ne donnaient pas de lait pour autant, ce qui est mal barré pour faire des fromages de chèvres. Est arrivé un bouc, qui restait attaché juste devant le portail, très mignon au début ca n'a pas tardé à se corser du point de vue caractère. De race chamoisé, il avait de grandes cornes noires en arc de cercle, ce qui était plutot flippant pour le facteur hormis l'odeur qu'il commencait à dégager en période de rut. S'était repartit pour une réputation qui colle à la peau, car à l'époque, les éleveurs de chèvres étaient un peu percus comme des marginaux. Vraiment pas de bol pas moyen d'avoir ne serait-ce qu'une partie d'enfance tranquille. Pour ces raisons, je ne parlais à personne ou à plus con que moi, mais alors vraiment plus con. A celles et à ceux qui étaient tellement simplets qu'ils ne voyaient rien. Je ramais toujours à l'école, je ne voyais personne, je me réfugiais toujours dans l'imaginaire pour fuir la réalité qui prenait à vrai dire une drole de tournure. Je crois qu'on à du en avoir une quarantaine presque, le champs était devenu trop petit et les croisements donnaient de plus en plus de surprises au final. Il à fallut se mettre au tests sanitaires quand en plus, elles avaient toutes des boutons partout, une vraie galère. Je ne saurais jamais au final pourquoi tous ca, s'ils ont gagnés de l'argent ou s'ils en ont perdus. Seuls les petits males partaient à l'abattoir, qui plus est après les avoir élevés, s'était vraiment dur. Ils apprenaient surement à ne plus faire de sentiments, eux qui n'en n'avaient déja plus beaucoup dans leur vie de part les épreuves aventureuses. Il à donc fallut repartir pour avoir plus grand. Ils ont trouvés alors une ancienne usine, au Torp à coté de Cormeilles dans l'Eure. Une surface de onze hectares une maison de 14 pièces ou il y avait eu le feu, trois grands batiments, un étang et même une immense cheminée et des fours à briques.

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La photo est plus ancienne qu'à notre arrivée dans le patelin..

100 ème article

Le 23/07/2014

Bientot le centième article..... vive l'écriture à très bientot pour les notes dans le petit journal.... demain ou après demain merci à mes visiteurs fidèles...

Centans

Coup de blues

Le 22/07/2014

Pas facile d'être d'humeur égale, de trouver la bonne place au bon moment. Je garde seulement la bonne attitude sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Il y a des moments ou je ne sais pas pourquoi je me sents fragile, ou je perds pieds à force de mettre de coté ce qui me tiens forte normalement. Comme une sorte de vertige qui ne ressemble pas à de la peur non plus. D'habitude, je n'en finis pas de me battre pour avancer et non à me battre contre moi. Parfois, je me trouve fragile et stupide bien incapable de maitriser ce qui se passe autours de moi. J'ai tant besoin de repères que quand ils me semblent disparaitrent aussi vite que je les avaient imaginé, j'ai comme de la peine de me confondre autant. J'ai tant besoin qu'on croit en moi que je me trouve parfois instable sans savoir poser pierre après pierre. Je ressents alors comme une sorte de tristesse sans vouloir y trouver d'explication cette même tristesse que l'on voit parfois dans mes peintures, cette même tristesse qui ne mentirat jamais. Je laisse alors couler ces instants dans mes veines au point de les aimer pour toute la sincérité qu'ils représentent. Bien incapable de faire des calculs, des plans sur la comète ou des projets au détriment d'autrui, je m'aime aussi comme ca. J'ai tant de fois changé les choses, remis en question ma vie que je souhaites vraiment ne plus être seule à regarder l'horizon. Je le souhaites de tous mon coeur même si ce ne sera jamais au prix d'être égoiste, je ne le pourrais pas. Je prends bien trop sur moi pour prendre sur ceux qui m'entourent, je ne veux que leurs bonheurs car il est aussi le mien. Mes principes sont aussi ma philosophie, le bonheur de ceux qu'on aime est encore plus fort que celui qu'on ressent jalousement. Je me sens dans un virage à 180° et c'est un peu normal de ressentir comme un trouble intérieur. Un cap à franchir dans la patience et la lucidité, une corde de plus à mon arc qu'il faut savoir se forger intelligemment. Ces sentiments ne sont pas négatifs mais tout simplement humains et je préfères au combien les traverser, que d'être autrement plus stupide encore. A toi qui me comprends, saches que mon coeur est à tes cotés même si mon esprit ne connais de cesse que de te voir heureux.Ab9820f2

Aimer

Le 14/07/2014

Aimer est un mot que je découvre avec toi

Un sentiment profond, pourtant si délicat

que je n'ose effleurer de plus tendre avenir

que celui de t'aimer jusqu'au dernier soupir

Ab9820f2

Hameau de la belle Epine

Le 09/07/2014

Et oui déja un bon bout de route ou je n'ai pas encore tout raconté, de la Cheurie ou j'allais à la l'école primaire à Saint Jean de la Motte, puis au Brossay, Sées, Saint Maclou et le fameux hameau de la belle épine. En fait sur ce coup la nous n'étions pas partis bien loin, je dirais même juste à coté, juste derrière le Haras. Le bel appartement avait laissé place à une petite maison normande sur un champs d'un hectare. La s'était reparti dans l'inconfort les toilettes dehors, dans une cabane, une chambre commune avec ma soeur, celle de mes parents, une cuisine tout en long et une salle à manger au milieu. Pas d'isolation, les carreaux bougeaient tout seuls. Il à bien fallut s'y faire car ce n'était pas trop le moment d'émettre la moindre exigeance. Alors j'étais de plus en plus souvent auprès des animaux, les chevaux du haras d'a coté que je pouvais toujours voir même si je les voyait partir un jour, les loirs, taupes peu importe je me réfugiais vers ce qui était le plus innocent. A la maison, il régnait toujours une atmosphère pesante, tout partait en n'importe quoi pour un rien. J'ai commencé le collège et s'était de pire en pire, je cachais les difficultés apparentes comme je pouvais , je n'en parlais pas, tout ca paraissait normal au bout du compte et des années de galère aussi. J'étais toujours aussi décalée en cours car mon esprit n'arrivait pas à s'interresser aux cours récités comme une rengaine car je ne voyais pas en quoi cela pouvait m'aider à m'accrocher à un espoir quelquonque. On avait finit par me faire croire que j'avais tout les défauts, mauvaise à l'école, solitaire, maladroite aussi, le pire, je n'en souffrais même plus. Les animaux eux, me rendaient toujours l'affection que je leur apportais. J'ai tanné mes parents pour qu'il m'achète une petite chèvre naine que je voyais tout les soirs en rentrant de l'école. Ils ont finis par céder pour une fois, je l'ai eue trois ans. Je ne savais pas que ca leur donnerait l'idée de faire un élevage de chèvres, quelque part. A cette époque, on ramassait des pommes à cidre, mes parents ne roulaient pas sur l'or ca n'avait vraiment pas la même couleur alors fallait faire avec. Il en fallait au moins deux ou trois tonnes alors on aidait comme on pouvait sans chercher à comprendre. Ils ont donc acheté des chèvres pensant que ca pouvait amenés quelques revenus d'abord une Amaltée, une blanche à grande corne, puis une de trois couleurs et encore d'autres.... ce qu'ils n'avaient pas prévus c'est qu'elles ne donnaient pas un verre de lait chacune......

Chevres de lorraine chevre lorraine photo association des

bloc notes

Le 07/07/2014

12

Par expérience je sais que mes visiteurs restent discrets mais pour une fois un petit message me permettrait de mieux les connaitre alors j'ai tout prévu pour que vous me laissiez un petit mot avant de vous déconnecter de mon site... à bientot

Direction la Normandie...

Le 07/07/2014

Partis de Sées ou mon seul bon souvenir était des spécialités en confiserie, une sorte de bonbon en forme de noisette, nous voilà donc encore repartis direction la Normandie cette fois. Nous avons posés nos valises, au Haras de Saint Maclou pour la première fois. Nous arrivions dans une propriété impressionnante en longeant une rangée d'arbres ou l'on distinguait une piscine.  Plus loin, un chateau qui datait de la renaissance anciennement décoré par Ronsart. J'en avais plein les yeux et je me disais en voyant un sous bois sur le coté que je me plairais bien ici. Mon père décrochait un travail d'homme d'entretien et ma mère de cuisinière. Nous étions sur les terres d'un propriétaire Anglais qui devait réunir au moins 300 hectares pour l'écurie d'Allan Chlore connu sur Deauville pour acheter des chevaux aux enchères. Un autre monde qui contraste tant avec la misère que nous avions connus. Fait le plus bizarre, on enviait rien, même le plus luxueux, comme quoi... Pour la première fois depuis des années ce qui m'a marqué en revanche c'est la beauté de l'appartement ou nous étions logés. Biensur je n'y voyais que les bons cotés étant gosse mais le fait d'avoir une chambre qui remplacait la soue à cochons, une salle à manger et avoir pour la première fois une baignoire était véritablement un luxe impensable quelques mois auparavant. J'allais donc à l'école dans le bled, et souvent je me balladais dans le bois ou passais du temps avec les chevaux. C'est con, il ne disent rien, ils ne pensent qu'à manger mais c'est tellement plus reposant que d'entendre les éternelles préoccupations qu'on à entendu mille fois. Je me suis balladée dans le chateau aussi mais il fallait faire attention aux planchers déja vétustes, j'ai pu y voir des fresques de Boucher à l'abandon. Le chateau lui aussi avait vu tant de chose dont les pillages successifs depuis la révolution. Il se dressait au coeur des allées, fier et puissant comme si rien ne l'avait affecté. Mais dans la vie nous ne sommes pas de pierre, mais je trouvais en ces lieux une sorte de quiétude. Quand le directeur n'était pas la on pouvait même profiter de la piscine en se fesant discret. Au milieu des vieilles pierres, vivait le gardien du chateau le père Goullain, qui avait gardé un esprit domestique qui à traversé les siècles. Pas méchant, j'ai juste eue la consigne de faire attention car il avait un gout particulier semble t'il pour la lecture de revue porno dans les douves du chateau asséchées depuis longtemps. A l'école, j'essayais de m'intégrer mais j'étais toujours en décalage alors que ma soeur pendant ce temps était toujours aux yeux de mes parents un petit génie. Je n'en suis pas amère, loin de la car j'ai appris à porter mon regard ailleurs, sur la nature les arbres ou les oiseaux, c'est peut être ce regard qui m'a permis d'écrire et de dépeindre aujourd'hui ce qui me tient à coeur. J'ai pris du recul en grandissant et de l'assurance aussi face à tout ca. Puis au bout d'un an ou deux le vent à encore tourné, la tranquilité à laissé place à un départ, les choses tournaient au vinaigre dans leurs boulots. Finis la belle vie ou on est content de rentrer de l'école pour se ballader, d'aller voir les poulains... On repartait encore à zéro.....

23691941

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