Pour tout savoir

Clin d'oeil

Le 06/07/2014

Clin d'oeil à une collègue correspondante de presse écrite qui vient de nous quitter brutalement. On avait appris à se connaitre un peu et surtout à travailler dans une intelligence réciproque. J'ai apprécié ta pudeur le peu de temps qu'on s'est connu.. Tu avais toujours la pèche et de la dérision, de la générosité aussi, tu nous manqueras....

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Pour toutes les femmes, toutes les mamans

Le 04/07/2014

Juste un petit mot à l'attention des femmes, juste quelques pensées qui défilent dans ma journée pour leur dire bravo à toutes. Si comme moi vous travaillé, vous élevez vos bouts de choux, vous tenté d'être la meilleure dans votre boulot, dans votre entourage aussi. Si comme moi vous avez compris que la gentillesse et la générosité de coeur sont les plus belles valeurs que la terre puisse porter. Si comme moi vous mettez tout en oeuvre pour avoir une vie heureuse en menant coute que coute votre barque au gré de la vie alors respect petites soeurs de coeur. Ne vous laissez jamais abattre, je dis ca pour celles que l'on ne voit même pas dans notre entourage. Accrochez vous en toutes circonstances et sachez je vous le confirme que la chance n'a d'égal que son mérite. Une pensée aussi pour mon meilleur ami Romain qui fête son anniversaire demain

Ab9820f2... à bientot

Merci à tous mes visiteurs

Le 30/06/2014

Merci à tous mes visiteurs même si j'ai été moins présente ces temps çi sur mon site internet. Et oui de nombreuses priorités animent mon existence aussi même si les pensées ont toujours leur place dans ma journée. Je reviens très vite, merci de l'honneur que vous me faites de me lire tous les jours...... et par le nombre de visites enregistrées aujourd'hui à seulement 18h00, merci.... 137 pages lues, journée record..

Ab9820f2

Entre deux ....

Le 26/06/2014

Juste pour préciser que mes écrits sur ma vie sont comme un survol, je n'ai rien exagéré bien au contraire. Peut être, un jour naitra la version originale un peu plus dure mais tel n'est pas mon objectif aujourd'hui.  J'espère seulement que tous ceux qui me suivent aurez plaisir à lire entre rire et larmes parfois. A bientot pour la suite de mon histoire.....

Ab9820f2

De l'autre coté du miroir

Le 25/06/2014

De l'autre coté du miroir se reflète parfois.

Non pas dans le regard, seulement au fonds de soi.

Nul ne peut toujours expliquer ce qui vous blesse.

Nul ne peut vous dire ni comment ni pourquoi.

Juste le reflet d'une larme perle dans le coeur

sans qu'elle ne puisse en vous soudain s'en échapper

elle brille seulement, rutile au fil des heures

et traduit simplement notre raison d'aimer

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Encore un départ

Le 10/06/2014

Bref, l'épisode du Brossay, lieu dit ou l'on habitait est à effacer bien vite. Je grandissais, mais comme vous l'aurez remarqué, je devenais de plus en plus solitaire. Car la tristesse isole et fait de vous quelqu'un d'autre souvent tout seul. Après trois ou quatre ans, l'annonce d'un nouveau départ pointait à l'horizon.. et à vrai dire on s'habitue.. Mes parents ont du trouver un boulot dans une usine dans le Chasseur Français je crois. Du coup, nous voila repartis à Sées dans l'Orne, à la sortie de cette petite ville en direction d'Argentan. Mon père était gardien dans l'usine et ma mère nettoyait les bureaux. Je devais avoir sept ans à peu près. Cette usine fabriquait des pièces de toutes sortes et à cette période les immenses machoires pour les jeux Olympiques de Montréal. Nous avons emménagés pour la première fois dans un appartement sorte de loge de concierge à l'entrée juste derrière une barrière qui se levait comme celle des passages à niveau. J'allais dans une école beaucoup plus stricte ou les garcons étaient séparés. Le niveau était beaucoup plus élevé, il y avait du latin, ma soeur fesait même du catalan. Je commencais à être larguée très sérieusement, en trainant dans la cour de récréation dans un état presque second, toujours dans mes pensées à vrai dire. Pour mes parents, ma soeur était bonne en tout et moi très mauvaise en rien, au fil du temps je me suis faite une raison. En réalité depuis longtemps je trouvais mon bonheur en fuyant dans l'imaginaire, à observer les plantes, les fleurs, les minéraux.. Entre ma soeur et moi on m'a imposé une rivalité dont je ne voulais pas, dont je n'ai jamais voulu d'ailleurs. On était et sommes encore aux antipotes sans rien avoir fait pour ca. C'est vrai qu'elle ne m'a jamais fais de cadeau bien au contraire mais il ne sert à rien de remuer certaines souffrances qui ont commencé pour ma part très jeune. Je ne voulais pas participer à cette compétition sordide qui fesait de moi en permanence le vilain petit canard, je préfèrais m'évader de part l'esprit. La encore je n'ai pas gardé beaucoup de souvenirs interessants mis à part le fait d'avoir pu lire pour la première fois des albums de Mickey. Deux ou trois ans se sont passés avant que les valises ne ressortent encore une fois....

Cathedrale notre dame de sees 853

En route à nouveau

Le 10/06/2014

Après deux ou trois ans sur le terrain vague de Saint Jean de La Motte, j'entendais à nouveau parler d'un départ, fini la caravane laissé à l'abandon avec les bouteilles vides qui jonchaient le sol en dessous. Fini aussi la Chambort qui ne ressemblait plus à rien. Fini ces mois passés dans la zone humide à proximité d'une petite rivière ou mon père tentait d'élever des canards qui chiaient partout avant de se décourager pour de bon. Ma mère m'a souvent raconté laver le linge à la main à la rivière mais à cette époque la télé n'était pas non plus dans tout les foyers. Là, s'était le contraire, il y avait une petite télé qui ne marchait pas souvent car elle était alimentée par une dynamo mais pas de machine. Bref, comme elle le disait aussi souvent pas besoin de balayer dans l'avancée en bois qu'avait construit mon père, juste un coup de binette de temps en temps. Je me rappelle qu'il avait fabriqué des tabourets en rondins, un luminaire de la même facon et que les fauteuils étaient les sièges de la chambort. On quittait tout pour aller encore je ne sais ou... Au final le beau projet escompté ne s'est pas passé comme prévu et on est revenu dans le même village, à deux kilomêtres dans l'autre sens en direction de Pontvallain. Je ne comprenais pas trop surtout en rentrant dans le même village sans aucune explication. Ils avaient trouvés une toute petite maison en pierre de deux pièces je crois, je le sais car je l'ai revu bien plus tard en ruine. Nous voila donc arrivés et à vrai dire, sauf l'électricité et l'eau, il n'y avait pas beaucoup de différence à part que s'était encore plus loin pour aller à l'école. Derrière la maison, il y avait une grange un petit batiment des cages à lapins... et à coté de chez le voisin le père Ringer, un petit étang. Rien ne changeait vraiment sauf un vrai toit et des murs. Je présumes que mon père travaillait encore aux caves car il nous avait fabriqué des lits en bois avec des caisses à champignons. Rien de plus de passionnant sur cette période ou j'ai eue un accident dans une piscine sinon un peu plus d'imagination pour s'imaginer un monde ou j'avais comme tous le monde une salle de bains. En réalité, une lessiveuse remplacait la baignoire et plus d'une fois en me lavant devant la cheminée j'ai jeté le gant de toilette dans le feu machinalement. Rentrée à l'école primaire à Pontvallain, je tombais sur une peau de vache qui me tapait sur les doigts avec une règle en fer, pas de bol pour elle ma mère buvait moins et à débarqué pour foutre un vrai bordel ...

Grange a restaurer avec grand terrain 99755695001313496

Une vie qui commence sur les routes

Le 09/06/2014

Comme promis, je commence par raconter une partie de ma vie par épisode car, comme dans une autre vie certains passages restent vagues pour avoir appris à les oublier.  Je précise avant tout que je n'ai pas décidé de coucher des souvenirs sur le net pour faire pleurer dans les chaumières, ca n'aurait aucun interêt mais juste livrer un tableau même si je reconnais qu'il peut paraitre triste. Peu importe on ne peut rien refaire ni changer j'ai grandie dans une sorte de chaos dont je ne suis pas amère, j'ai ainsi appris  à évoluer,  à prendre du recul malgré les cicatrices que vous à offert la vie. Il faut tout d'abord préciser que mes parents étaient Parisiens, pour ma prime enfance, je me souviens plus trop hormis la cime des arbres que je voyais défiler car les premières années étaient sur les routes. Ils n'étaient pas des gens du voyage non plus, mon père est  né porte d'Italie et ma mère à Nanterre. Rien à voir même, toutes mes origines sont à Paris, mon arrière grand mère parternelle était de Belleville, elle était à l'école avec Maurice Chevalier quand à son époux, il est mort après la 1ére guerre mondiale. Mes grands parents du coté de mon père habitaient Gournay sur Marne et du coté de ma mère bien que je ne les ai vu qu'une fois seulement, mon grand père et sa nouvelle femme habitaient à Rueilmalmaison. Je dis nouvelle femme car ma grand mère est morte très jeune et je ne l'ai pas connue. Ils étaient tous les deux professeurs au Conservatoire de Paris et avaient une petite école de musique à Rueil. Pour mes grands parents coté paternel, mon grand père était expert en tapis d'Orient et ma grand mère au foyer. Sinon, je ne connais pas grand monde dans la famille, une tante un peu excentrique qui habitait Paris autrefois, une cousine qui s'appelle Virginie, un frère que je n'ai vu qu'une fois qui était à l'époque à la Garenne Colombe et une soeur dans le sud avec laquelle, je ne souhaites aucun contact. Décidés donc à fuir la région Parisienne à l'époque ou mon père était taxi et ma mère au foyer, voila donc la bonne idée de partir sur les routes de France avec une Chambort et une caravane. J'ai passé les trois premières années de ma vie sur les routes et en Bretagne à Portivy dans la Baie de Quiberon    ou la bas j'avais une nourrice qui s'appellait Mélanie car ils vendaient des babioles merdiques sur les marchés. Mais comme les bonnes choses ont une fin, ils ont décidés de repartir. Les années qui ont suivies, je ne m'en rappelle pas trop à part une halte au commissariat, je pense que j'avais deux ans. Mes premiers vrais souvenirs sont donc dans la Sarthe quand la caravane commencait à tomber en ruine, et qu'avec deux enfants, ils n'ont eus d'autre choix que de poser nos valises dans un petit village qui s'appelle Saint Jean de la Motte. Cette époque la m'a vraiment marqué comme une période sombre, la caravane était encrée au sol et marquait la fin des voyages, pire même quand pour le coté comique la brave Chambort qui servait ensuite de serre à les tomates s'est transformé en 2cv. Mon père à trouvé un boulot à ramasser des champignons aux Royal Champignonières et ma mère s'est remise à boire dans ce trou paumé. Elle ne buvait pas raisonnablement, mais de plus en plus et cachait ses litrons comme elle les appelait dans un puit pour les garder au frais. De son coté mon père était délégué syndical et se crevait le cul à convaincre les autres salariés pour instaurer le droit du travail dans leur boite. Souvent, il rentrait en hurlant en voyant ma mère soule qui s'était encore cramé les cheveux à la lueur de la bougie. Il faut dire qu'à part le puit, il n'y avait ni eau ni électricité. Et le vent se levait dans les voiles, elle  fini un jour par se pencher un peu trop et commencait à ressembler à une torche humaine. Il faut alors imaginer le tableau pour une enfant de trois ou quatre ans une caravane, sur un terrain vague, une voiture en ruine, et la 2cv. Je commencais à aller à l'école maternelle et fringueée comme l'as de pique, on était assimilé à d'autres pouilleux du coin qui étaient quand à eux vétus de sacs à patates. C'était dur ... très dur.. On dormait encore dans la caravane et le soir souvent je les entendais dire ont aurait jamais du avoir de momes ... les seuls moments de joie étaient lorsqu'un ami venu de Créteil venait nous voir, je l'appelais tonton Guy, il nous donnait des bonbons ou quand les voisins venaient dans leur résidence secondaire dans la maison d'à coté. Surement devaient ils avoir pitié en nous invitant le temps d'un gouter, moment que l'on ne connaissait pas était magique dans une maison propre en buvant un jus d'orange dans une salle de jeux. 

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et que dans un élan d'aventure, ils ont voulus partir à la campagne