Créer un site internet

Pour tout savoir

Ballade dans l'antre d'un bateau

Le 08/06/2014

Il ne m'avait jamais été donné de passer plusieurs heures dans l'antre d'un bateau. J'avoues que l'on perd un peu pied en mettant les siens sur un colosse encore inconnu qui bouge sans cesse au gré des vagues. On s'acclimate assez vite pour rester à l'intérieur qui est chaleureux comme si on avait envie de s'habituer. Du coup, on s'appercoit très vite que, même sur un fleuve, il bouge vraiment  lorsque les péniches de leur masses imposantes ont brassé l'eau derrière elles. Les bateaux plus petits amènent aussi leur lots de tourmentes quand ils arrivent à proximité comme des boulets de canon. Le soir, on s'endors comme un bébé bercé doucement par ce loup du fleuve. Mais au matin, tout rebouge encore au réveil et ca vous remue sérieusement l'estomac. J'ai décidé de rester avec lui toute une journée toute seule à tenter de travailler sur ordinateur pour faire mes articles. Après un bon café et la sérieuse intention de m'y mettre,  je me suis installée à l'avant. Grave erreur, je me suis appercue très vite à fixer l'écran qu'un mastaudonte venait de passer et sincèrement ca fait un drole d'effet. Difficile de se concentrer, ensuite on comprend qu'il faut remonter dans le carré car l'avant bouge de haut en bas très sérieusement. On se sent alors bien impuissant de ne pas pouvoir continuer à écrire ne serait qu'une phrase de plus mais au final ca n'est pas bien méchant. Au moins 50 dinausaures d'eau douce sont passés devant celui ou j'étais nichée.... Du coup,  j'ai rédigé ce que j'ai pu seulement. Le soir, tout reprend son calme et l'on oublie même qu'on à vécu dans la journée. Sinon dehors, il est vraiment joli de voir un collier de lumières perler sur la seine, elle paraitrait presque paisible. C'est vrai que j'ai passé 24 heures dans l'antre d'un ami que je n'oublierais pas. Un bateau à quelque chose de vivant et d'humain qui vous touche même si à coté de lui vous n'étes qu'une petite plume au gré du vent. Je garde en mémoire un clin d'oeil de l'avoir quitté en regagnant la terre ferme, en laissant l'homme que j'aime sur le quai derrière moi.

64jpsr4i

Pensées du dimanche matin

Le 08/06/2014

A peine réveillée, les yeux encore embués de sommeil, j'ai pris mon café puis consulté mes messages. J'ai travaillé tard et pour une fois, j'ai fais une gràce matinée. Rien de plus agréable que de se lever au gré du chant des oiseaux quand la terrasse est déja innondée de soleil. Mes pensées sont ici et ailleurs pas vraiment dans un ordre précis. J'ai passé une partie de la nuit à écrire, ce que je vois comme un exercice familier pour le journal. Un exercice qui m'amène à rencontrer des gens de tout horizon, agriculteurs, artistes ou même responsables politique. Un exercice qui est aussi le fil conducteur qui m'a permit d'avoir des contacts avec les gens de la région que je découvre depuis un an. Une région ou la nature prend toute la place bien différente de celle ou il nous reste trois brins d'herbe pour produire de l'oxygène. Une région ou les gens vivent à leur échelle sans superflus, sans en vouloir toujours plus et c'est ce que j'aime bien. J'ai la chance de faire modestement ce survol dans tous les milieux. Les gens restent simples et vivent au gré de leur valeurs et ils ont bien raison. A quoi sert l'ambition car pour la majorité au fil des siècles restera de toute facon totalement inconnue. A quoi bon bercer des idéaux qui ne correspondent plus à ce que nous vivons tous. La majorité des gens tentent de vivrent comme ils peuvent avec ce qu'ils ont, ici c'est tellement logique que cela en devient parfois même  surprenant. Je le vois bien dans le regard des gens que je photographie , comme une humilité à fleur de peau qui parfois avec l'émotion déborde d'une larme quand on s'interresse à eux. Quelque chose d'humain ce passe alors qui nous renvoie juste à ce que nous sommes et non pas à ce que l'on nous amène à devenir. Car ce qui m'interpelle au fonds ce sont les choix que nous décidons de faire pour construire notre vie. Certaines personnes n'ont jamais quitté le berceau de leur région tandis que d'autres ont eu besoin de tracer leur chemin comme on construit lentement une philosophie. J'avoues que c'est mon cas, le besoin de changer, de découvrir et d'avancer m'ont poussé à sillonné pratiquement la France entière et quelques pays voisins. Parfois en touriste ou en dilétante comme dirais mes amis, j'ai pris longtemps cette liberté à coeur. Avec du recul, j'ai seulement bougé un peu. Ce parcours m'a surtout permit une découverte en terme humain avant de poser mes valises ici. Cela ne m'empèche pas de penser à tous les gens bien que j'ai croisé, mes parents de coeur à Rouen et mon meilleur ami à Angers. Et oui beaucoup ne sont plus de ce monde déja peut etre ce sont ils ennuyés un peu trop pour en arriver la je pense à Cécile, Philippe et Jérémie, vous me manquez souvent. Toujours est il que je suis la maintenant alors que mon amour est de l'autre coté du Pont comme je le dis pudiquement. Ironie du sort que de m'appercevoir que j'ai besoin de mes petits oiseaux, de la mer et d'une véritable liberté autours de moi. Que je suis devenue sauvage au point de ne plus supporter les files de voitures ou tout le monde se suit comme une chaine humaine, par automatisme. Ou la végétation ressemble à quelques arbres qu'on à réimplantés au milieu d'une rue mais que personne ne regarde particulièrement. Un endroit ou les bruits sont incessants et que personne n'y prête plus attention. Ou les rues sont peuplées de passants indifférents qui ne se parlent plus et ne se regardent même pas. J'ai pourtant connue la banlieue, à Gagny à la bonne époque, et toute petite au bord de la Marne tout autrement. Chez ma grand mère s'était tellement joli autrefois.. Tout est devenu moche et franchement inutile si l'on en voit la qualité de vie des gens. Je ne dis pas ca pour toi mon irréductible qui est l'un des seul à avoir choisit une option plutot originale mais un soupcon contraignante. Il est honorable de ce battre pour préserver des valeurs, mais tout autours tout à changé de façon plutot effrayante. Loin d'être paisible, le béton à gagné sur les hommes, les rails sont partout pour les conduire dans un brouhaha assourdissant à leur lieu de destination. C'est ainsi que l'on conditionne les hommes et c'est ce que j'aime le moins. La vision d'une société malade ou les intêrets polluent insidieusement jusqu'au coeur des hommes.

Zoom immeuble a choisy le roi

Quand le temps nous parait long

Le 03/06/2014

Est-ce une perception de l'esprit quand le temps qui passe nous parait long... Oui biensur car tout provient de ce que l'on en fait. Tellement habitué à gagner du temps, à le rentabiliser, tout sauf à le perdre en général, tout nous parait bien dérisoire soudain quand les mêmes aiguilles de la pendule défient votre ténacité. Un temps qu'on aimerait ailleurs avec la personne que l'on aime, un temps que l'on trouve soudain d'une longueur impossible dans son quotidien. Le temps d'aimer est tellement court, tout passe trop vite alors que les heures sont les mêmes tout autours de vous. Le temps de se reprendre pour ne pas le voir passer les jours comme une épreuve. Celui de se dire qu'on est bien impuissant face à celui qui vous sépare. Juste le temps d'y réfléchir un peu .....Pendule retro couleur zinc

Mémoires

Le 28/05/2014

On m'a souvent suggéré d'écrire mes mémoires, promis je m'y mets bientot même si faudra prévoir quelques mouchoirs ... j'essaierais comme d'habitude d'employer le ton juste sans romancer car je vois pas le but ... de façon originale par épisode ... suspense non ce n'est pas l'histoire de causette à porter des seaux d'eau mais une histoire plus vraie que nature qui j'espère consolera des petits frères et petites soeurs de coeur qui comme moi on parfois été jetés aux lions.. à bientot donc pour un livre ouvert .... juste le temps de l'écrire en toute simplicité.... à bientot......

Ab9820f2

Coeur Pour vous...

Le 26/05/2014

Merci à tous mes fidèles visiteurs écrire est un partage, la vie aussi..

Merci pour ce partage .....

Bf592be1

20091 page(s) vue(s)

Mots croisés

Le 25/05/2014

Lorsque je pense aux mots croisés, je ne fais pas allusion à ceux que l'on croise dans les grilles en trouvant des définitions plus ou moins casse tête. je pense aux mots que l'on ne dit pas. Ceux pour lesquels on laisse juste une vague définition en laissant le soin aux autres de trouver la bonne solution. On s'exprime souvent ainsi s'en s'en appercevoir alors que l'on devrait dire les choses de façon plus directe. Pourvu que dans quelques années on ne passe pas au rébus peut être un peu plus drole mais encore plus difficile à décoder. Je me demande des fois pourquoi l'être humain met autant de forme pour dire ce qu'il a à dire. Par pure délicatesse, j'en doutes fort car lorsque l'on sait lire entre les lignes la déception peut être exactement la même. Par souci d'autrui, je ne suis pas convaincue non plus et je pense même que c'est directement lié à l'image que l'on a de soi, comme la transparence n'est pas systématique. Peut ceux qui arrivent encore à me suivrent, bravo, la vous êtes très forts...Nous sommes les seuls animaux à utiliser autant de subterfuges pour communiquer. Et dire que nos braves animaux domestiques se fient sans rechigner à notre langage... Bref nous nous possédons l'usage de la parole pour la compliquer ensuite ou sophistiquer le langage ce qui revient au même d'ailleurs. On ne dit jamais à quelqu'un "toi tu es vraiment cul cul" on lui dira " tu es vraiment gentil" on ne dirat pas "tu es vraiment un débile profond" mais juste " je pense que tu t'égares". On peut dire que l'on pèse souvent ses mots car on anticipe le poids qu'ils peuvent avoir sur un individu. Un poids relatif d'ailleurs car certains sont déja des champions dans le domaine, imbattables on ne peut pas porter plus lourd. Qui plus est le poids de la connerie ne fait pas peur à un imbécile, il à l'habitude ... Mais n'allons pas jusque la car c'est vrai que la franchise peut faire mal alors on pèse encore ses mots pour ne pas ajouter le poids de l'humiliation à celui de la bétise déja très pesante de nature. C'est ce que l'on appelle civilisé voire diplomate dans certaines postures on se demande comment on peut garder un tel bordel dans une seule tête. J'exagères toujours mais j'adores ca car je dis toujours de toute façon qu'il faut toujours éviter de fréquenter plus con que soi. Certes, c'est un peu égoiste et prétentieux mais tellement plus confortable. Il faut dire aussi que j'adores grossir les choses à la loupe même si ca n'apporte rien de précis....

Mots croises1 grille

A l'aube de mes 50 ans

Le 23/05/2014

Je précise avant tout que ce texte à été écrit il y a quelques mois. Cependant, j'aime à les reprendre et à les livrer dans leur nature d'origine. Une nature qu'il ne faut pas prendre au premier degré de toute façon.

A l'aube de mes cinquante ans, je vois parfois la vérité en face, celle qui m'isole d'une éventuelle vie de couple. Fallait-il que mon éducation si douloureuse pour avoir rejeté l'idée d'un autre quotidien que celui de mon indépendance. Fallait-il que les paroles entendues et les souvenirs vécus fassent aussi mal pour que je veuille à ce point les fuir. Grandir dans des notions tronquées ou seule la ou le mensonge est hissé comme un étendard sur un piedestal. Ouvrir les yeux sur des comportements vulgaires que l'on estime ensuite à la limite du malsain. Confondre les valeurs avec un massacre moral en préservant les poubelles ménagères de sa vie. Ignorer, cacher, mentir, c'est tout ce que j'ai connue plus jeune, tout ce qui m'a véritablement blessée. On peut dire que tous celà n'est pas grave, être née dans un milieu ou le bricolage humain est un loisir fait encore plus mal que tout le reste. Ne pas être comme les autres en essayant de garder la tête haute à fait ma force. Comme on peut être ivre avec de l'alcool, les gens toxiques vous soulent aussi et heureusement on les fuit bien vite. Trahisons, mensonges injustices et indifférence forment un cocktail destructeur pour se construire. Régulièrement abreuvée par des scènes les plus absurdes les unes que les autres, je suis partie. Rien à été facile car la confiance laisse place à la méfiance puis j'ai grandit.. Pourtant je n'ai gardé aucune haine envers les hommes, ni de rancune envers les femmes. Pourtant dans ma vie sentimentale je n'ai jamais pu être comme la majorité des gens.Je ne voulais pas, je ne voulais plus ou je ne supportais plus une relation dite à long terme. La peur peut être de l'engrenage et le dégout surement de ce que j'ai pu voir ou entendre. J'ai tenté d'analyser tous ca et je me suis même confié à une psy du couple. Peine perdue c'est vrai qu'elle m'a dit que je n'avait pas croisé le bon mais mes relations étaient toujours aussi ponctuelles car quelque chose me barrait la route. L'ennui, la routine, les complications me fesaient peur, Je ne savais pas faire face à tous ca et j'étais dos au mur face à mes exigeances. Je partais.... C'est vrai que la vie ne m'a pas épargnée mais j'ai pris l'enrichissement partout. J'ai tissé des liens solides mais pas constants, j'ai tenté de me faire la morale mais je n'ai pas réussis. je me suis dis que je n'étais pas vraiment faite pour une relation conventionnelle. Dans le doute j'épluches dans la crainte je mets un terme et dans la forme des distances. Je me demande quand je retrouverais confiance comme tant d'autres individus. Quand pourrais-je accepter les concessions qui me paraissent encore aujourd'hui contre nature. Pourquoi ne suis-je pas en mesure de construire comme la majorité des gens. C'est vrai que je ne suis pas matérialiste et que je ne demande pas sur cette terre une belle maison. J'attends que l'on me comprenne afin de croiser enfin l'ame soeur si elle existe encore pour moi. C'est vrai que j'ai du mal à me contraindre, à me résoudre tant il a fallut que je mènes un combat pour me construire. C'est vrai que je n'ai jamais eue peur d'être seule non plus alors qu'être à deux à cause de mon enfance je le redoutes encore. Je redoutes au fonds de moi de tomber à nouveau dans cette vie malsaine ou le mensonge à pris place comme un ver dans une pomme. Je redoutes aussi la débilité pour préserver deux ou trois merdes dont on à pas besoin en plus. Surement ma jeunesse m'a fait souffrir plus que je ne le croyait pour me marquer au fer rouge alors que je ne le méritais pas. Une souffrance que j'aimerais bien voir s'en aller pour ne plus revenir et mener une vie dite normale à deux. Pour me dire aussi que c'est possible et que je n'ai pas été marqué d'une encre indélébile. Face à tous cela, ca fait du bien de vider son sac pour le laisser derrière soi et je suis sure que je ne suis pas la seule. Petits frères ou petites soeurs de coeur, la vie ne nous aide pas toujours à être nous même sans nous protèger systématiquement alors en y pensant, je vais juste me dire que tout est possible....... une ancienne anarcho-sentimentale......Ltb6 106 centrghpol

L'attente ou l'art de prendre son mal en patience

Le 22/05/2014

On attend toujours quelque chose dans la vie même si, le temps nous parait plus ou moins long et que l'on s'occupe l'esprit. On s'organise, se mettant à l'abri à l'ombre de la patience. On vit le cours de sa vie en tenant compte des priorités qu'on à préalablement sélectionnées comme les plus importantes. De toute façon, les priorités ne laissent que peu de place pour des choix éventuels, quelques passe temps tout au plus. En reprenant une expression que je ne connaissais pas encore "haut les coeurs" , ce qui veut dire courage, allons y gaiement.. Décidemment la langue Française recèle bien des surprises singulières. L'attente est donc l'amie sans faillle de la patience. Cela étant, lorsque l'on à compris pourquoi bien entendu. Il ne faut d'ailleurs pas confondre patience avec passivité qui n'à rien à voir. La patience se cultive comme l'intelligence car elles sont de la même famille. En espérant que l'une des deux ne me fasses pas faut bon et heureusement dans notre vie nous ne sommes pas tout le temps dans l'expectative mais plutot les deux pieds à terre. Tant que l'on ne se retrouve pas un genou à terre tout va bien. L'attente et la patience sont petites cousines avec la maturité, on apprend à les apprivoiser, à les nourrir, en les laissant murir dans son esprit... Tout cela n'empèche pas d'être bel et bien actif et auteur de son existence et de garder une part de spontanèité et de réactivité.

photom.jpeg

×